Des sources locales ont affirmé à Sahara Medias qu’un groupe d’orpailleurs a empêché la société Emiral Mining d’entamer ses premiers forages pour la prospection aurifère, dans la région de Chegatt, dans l’extrême nord-est de la Mauritanie.
Selon les mêmes sources les orpailleurs protestent contre la présence de la société dans une zone déjà ouverte par les autorités à l’orpaillage local, alors que la société dispose d’un permis de prospection et d’exploitation dans la même zone, proche de celle où se trouvent les orpailleurs traditionnels.
La société, qui devait entamer ses travaux mercredi, a dû les retarder à cause des protestations des orpailleurs, et les autorités, selon nos sources n’ont toujours pas intervenu.
Selon nos sources la société qui s’identifie comme émiratie avec son siège à Dubaï, a demandé aux autorités de lui sécuriser son matériel dont certains engins sont loués quotidiennement 10.000 dollars, ce qui représente un manque à gagner important pour la société.
Les orpailleurs ne demandent pas moins que le départ de la société de la zone de Chegatt, elle qui avait eu des contacts avec les orpailleurs et qui avait affirmé qu’elle œuvrait à soutenir l’économie mauritanienne et à entretenir des rapports solides avec les populations.
Dans son dernier communiqué de presse publié la semaine dernière, Emiral Mining avait déclaré que son principal objectif est de pouvoir atteindre, grâce à des moyens développés, des profondeurs que les orpailleurs artisanaux ne peuvent atteindre.
La société avait réaffirmé qu’elle tenait à coopérer sérieusement avec les orpailleurs locaux pour un développement global pour tous.
Dans une précédente déclaration, le directeur général de la société Dmitriy Tokarev, avait dit que le succès du projet mis en œuvre par la société en Mauritanie sera d’un grand intérêt pour l’état mauritanien et pour la société mauritanienne.
saharamedia