La commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) suit avec beaucoup d’intérêt la répression de ces derniers jours contre les étudiants qui manifestent contre la limitation de l’âge de l’inscription à l’université.
A cet effet. La CNDH rappelle le colloque qu’elle a organisé il y a un mois sous le thème : « le droit de manifester : entre les exigences du maintien de l’ordre public et le respect des libertés publiques » et auquel ont pris part des commissaires et des agents de police ainsi que des acteurs de la société civile et des membres d’organisations de jeunes.
L’objectif visé à travers cette rencontre était de prouver la constitutionnalité du droit des citoyens à manifester pacifiquement et non à légitimer la répression disproportionnée et injustifiée des manifestations qui est d’ailleurs prohibée par les lois mauritaniennes et les textes internationaux de référence.
Les conclusions auxquelles nous étions parvenus au terme de ce colloque montrent que les manifestations constituent une pratique démocratique saine et que si les autorités sont en droit d’être préalablement informés sur le timing et le parcours de toute manifestation qui se déroule sur la voie publique il leur est, au demeurant, interdit d’empêcher toute manifestation pacifique de se produire et à fortiori d’utiliser la force disproportionnée pour la réprimer.
Enfin, la Commission Nationale des Droits de l’Homme déclare :
Qu’elle est inquiète face à cette situation à propos de laquelle elle a déjà interpellé les deux parties en présence ;
Qu’elle continuera résolument à suivre tous les développements de cette situation ;
Que la situation qui prévaut exige d’elle, en toute urgence, de reprendre contact de nouveau avec les autorités compétentes pour discuter avec elles de l’ensemble des aspects de cette question afin de lui trouver une solution convenable dans les meilleurs délais.
lecalame.info
A cet effet. La CNDH rappelle le colloque qu’elle a organisé il y a un mois sous le thème : « le droit de manifester : entre les exigences du maintien de l’ordre public et le respect des libertés publiques » et auquel ont pris part des commissaires et des agents de police ainsi que des acteurs de la société civile et des membres d’organisations de jeunes.
L’objectif visé à travers cette rencontre était de prouver la constitutionnalité du droit des citoyens à manifester pacifiquement et non à légitimer la répression disproportionnée et injustifiée des manifestations qui est d’ailleurs prohibée par les lois mauritaniennes et les textes internationaux de référence.
Les conclusions auxquelles nous étions parvenus au terme de ce colloque montrent que les manifestations constituent une pratique démocratique saine et que si les autorités sont en droit d’être préalablement informés sur le timing et le parcours de toute manifestation qui se déroule sur la voie publique il leur est, au demeurant, interdit d’empêcher toute manifestation pacifique de se produire et à fortiori d’utiliser la force disproportionnée pour la réprimer.
Enfin, la Commission Nationale des Droits de l’Homme déclare :
Qu’elle est inquiète face à cette situation à propos de laquelle elle a déjà interpellé les deux parties en présence ;
Qu’elle continuera résolument à suivre tous les développements de cette situation ;
Que la situation qui prévaut exige d’elle, en toute urgence, de reprendre contact de nouveau avec les autorités compétentes pour discuter avec elles de l’ensemble des aspects de cette question afin de lui trouver une solution convenable dans les meilleurs délais.
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