Solution politique
Samedi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a assuré que son pays restait favorable à une solution politique. « Lorsque nous avons eu recours au Conseil de sécurité, cela découlait de notre volonté d'emprunter la voie diplomatique et politique jusqu'à la fin. » À la demande de l'Égypte, la question de ce barrage controversé a été mise à l'agenda d'une réunion en visioconférence des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe mardi, a indiqué lundi à l'AFP un diplomate de la Ligue. Si l'Éthiopie voit le barrage de 145 mètres haut comme essentiel à son développement et son électrification, le Soudan et l'Égypte craignent qu'il ne restreigne leur accès à l'eau. Le Nil, qui coule sur quelque 6 000 kilomètres, est une source d'approvisionnement en eau et en électricité essentielle pour une dizaine de pays d'Afrique de l'Est. L'Égypte tire 97 % de ses besoins en eau du fleuve.
AFP