Dans une note d’information en date du 13 septembre 2024, l’Ong Ira-Mauritanie accuse un couple (Maima et Baba Mohamed) de détenir un esclave en remis en guise de « dot » par les parents de l’époux à leur bru, à l’occasion d’une visite que celle-ci leur aurait rendu à Galb Jmel, « localité, proche du département de Oualata, à 200 km de Néma, chef-lieu de la région du Hodh Charghi, près du Mali, est située à 1200 km de Nouakchott… ». Le jeune présumé esclave répondrait au nom de Barka Ahmed.
Selon Ira-Mauritanie, le couple résiderait à Zouérate dans la capitale du Tiris Zemmour. « Après investigation et recoupements, une délégation d’activistes s’est rendue, au commissariat de police, le 14/08/2024, pour dénoncer une suspicion de crime. Suite ) cette dénonciation, « immédiatement, le couple a été mis aux arrêts » souligne Ira dans sa note d’information tout précisant que « le Procureur Mohamed Vall Mouchteba et le Commissaire Mohamed Mahmoud Tiyib Bowba ont témoigné beaucoup de complaisance aux prévenus ; ainsi, permettaient-ils, à madame, de passer la nuit chez elle avant de revenir le lendemain.
Le géniteur de Barka Ahmed « prétendit avoir confié son fils, à des bienfaiteurs qui devaient le mettre à l’école » précise la note. Mais que le « procureur, sceptique, ordonna d’accorder, à l’Inspection des affaires sociales, la garde de Barka Ahmed, sous la supervision du père ».
« Mais le 22/08/2024, le procureur décida de placer, ce dernier, sous contrôle judiciaire et le renvoya à Néma. En revanche et contre toute logique, il fit libérer le couple, sans explication » ajoute Ira-Mauritanie qui accuse les autorités administratives et religieuses de manigance dans les affaires d’esclavage dans le pays.
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