Sous le Haut patronage du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, les travaux de la rencontre régionale de haut niveau de restitution de l’étude diagnostique des potentialités des productions agricoles, animalières et halieutiques des Etats membres du G5-Sahel ont démarré, mardi, au palais des congrès à Nouakchott.
A cette rencontre participent plusieurs ministres des Etats du G5-Sahel, en particulier ceux parmi eux en charge des départements du développement, de la pêche, de l’agriculture, de l’élevage et de la jeunesse, en plus des ambassadeurs de pays frères et amis et des directeurs des banques et des organisations soutenant les stratégies et les programmes de développement du G5-Sahel.
La rencontre de Nouakchott vise la validation de cette étude diagnostique des potentialités des productions agricoles, animalières et halieutiques des Etats membres du G5-Sahel en vue de la préparation d’un projet de promotion des produits nationaux pour renforcer la sécurité alimentaire et l’intégration.
A cette occasion, le ministre des finances et de l’économie, M. Moctar Ould Diay, a indiqué que l’environnement économique et social des Etats du G5-Sahel se distingue par deux importants phénomènes : une croissance démographique avec une moyenne annuelle de 3% dans un contexte économique précaire du fait de l’instabilité des prix des matières premières. En outre, la pauvreté et l’absence de sécurité alimentaire constituent les principales préoccupations dans la région, a-t-il dit.
Le ministre a déclaré que selon les données disponibles dans les pays membres du G5-Sahel, la pauvreté affecte plus de 40% de la population des pays du G5-Sahel alors que le niveau de l’insécurité alimentaire se situe entre 10 à 15% au moment où la large propagation de l’analphabétisme empêche les Etats membres de tirer profit du dividende démographique occasionnant un taux de plus de 60% de chômage dans les rangs des jeunes.
Le ministre a souligné que cette situation socioéconomique a poussé les dirigeants des Etats du G5-Sahel a élaboré une stratégie de développement et de sécurité comme cadre d’intervention susceptible d’appuyer et renforcer les efforts des Etats membres dans la lutte contre la pauvreté et l’absence de la sécurité alimentaire dans toutes ses formes, précisant que le rôle principal de cette stratégie est de contribuer à travers des activités régionales à assurer la prospérité économique et sociale pour les populations de la région du sahel par le biais d’un développement global et soutenu dans un environnement sécurisé.
Pour sa part, le secrétaire général permanent du G5-Sahel, M. Mamane Sambou Sidiko, a indiqué que les dirigeants des Etats du G5-Sahel accordent une importance particulière à la problématique de la sécurité alimentaire et du développement économique et c’est ce que concrétise l’étude présentée aux travaux et qui comprend de nombreux et importants projets de développement.
Il a ajouté que la particularité de l’économie de ces Etats qui repose essentiellement sur l’agriculture, et les ressources animalières et halieutiques fait de leur valorisation le plus important levier des économies du G5-Sahel, exprimant ses remerciements à l’organisation arabe pour le développement agricole (OADA) et à la Banque Arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour leur coopération avec le secrétariat permanent du G5-Sahel.
De son côté, le Directeur général de l’OADA, M. Ibrahim Adama Ahmed Doukheiry, a indiqué que la décision des présidents des pays du Groupe Sahel de créer le G5-Sahel est un signe de lucidité à la hauteur des défis qui font face à la région permettant de réaliser de grands succès dans le domaine de la lutte contre le terrorisme qui passe inéluctablement par l’asséchement des ses sources au premier rang desquelles la pauvreté et l’absence de sécurité alimentaire, sujets traités par la stratégie présentée pour validation.
Il a exprimé l’honneur que représente pour son organisation la supervision de cette étude qui a pris en considération les spécificités de chaque pays du G5-Sahel et qui sera un réel départ pour le développement de la région.
Le directeur général de la BADEA, Dr Sidi Ould Tah, a, quant à lui, souligné que la tenue de cette rencontre sous le Haut patronage du Président de la République et la forte présence des ministres et des experts des Etats G5-Sahel reflète avec clarté l’importance de l’évènement pour les gouvernements et leurs peuples qui aspirent à plus de prospérité et de progrès.
Il a ajouté que la BADEA qui a financé un grand nombre de projets de développement dans les pays concernés, a adopté très tôt l’idée de la création du G5-Sahel, en lequel elle voit le commencement d’un réel changement dans la région, en collaboration avec l’OADA et d’autres partenaires dans le but de contribuer à l’immunisation des jeunes de la région surtout que plus 65% des populations de la région vivent en milieu rural.
Prenant la parole, le président de l’Union des chambres de commerce et d’industrie des pays du G5-Sahel, M. Ahmed Baba Ould Eleya, a rappelé que c’est grâce à l’engagement sans faille des chefs d’Etat que le G5-Sahel est devenu aujourd’hui une réalité à laquelle la communauté internationale doit apporter un appui considérable, soulignant que l’initiative d’un G5-Sahel économique est plus que nécessaire pour renforcer les approches sécuritaires notamment en luttant contre la pauvreté, terreau de terrorisme, d’immigration illégale, de trafic s’armes et d’êtres humains.
Il a, par ailleurs, annoncé l’engagement de l’union des chambres de commerce et d’industrie du G5-Sahel à accompagner les autorités du G5-Sahel dans la construction d’un partenariat Public-privé efficace et dynamique pour une zone sahel prospère et développée.
Dans son intervention, M. Ibrahima Thiaw, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région du Sahel, a souligné que les conditions environnementales difficiles, les changements climatiques et la désertification ont fait du G5-Sahel une zone difficile par excellence, caractérisée par des crises répétitives environnementales, alimentaires et sécuritaires.
Il a ajouté que les ressources animalières, halieutiques et agricoles doivent être en tête de préoccupations des politiques et des programmes de développement dans la région comme la création d’une valeur ajoutée des produits et la maîtrise des énergies renouvelables, notamment solaires et éoliennes pour renforcer le revenu national ,en comptant sur les ressources propres des Etats du G5-Sahel.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de membres du gouvernement et des ambassadeurs et représentants des organisations accrédités auprès de la Mauritanie.
source AMI
A cette rencontre participent plusieurs ministres des Etats du G5-Sahel, en particulier ceux parmi eux en charge des départements du développement, de la pêche, de l’agriculture, de l’élevage et de la jeunesse, en plus des ambassadeurs de pays frères et amis et des directeurs des banques et des organisations soutenant les stratégies et les programmes de développement du G5-Sahel.
La rencontre de Nouakchott vise la validation de cette étude diagnostique des potentialités des productions agricoles, animalières et halieutiques des Etats membres du G5-Sahel en vue de la préparation d’un projet de promotion des produits nationaux pour renforcer la sécurité alimentaire et l’intégration.
A cette occasion, le ministre des finances et de l’économie, M. Moctar Ould Diay, a indiqué que l’environnement économique et social des Etats du G5-Sahel se distingue par deux importants phénomènes : une croissance démographique avec une moyenne annuelle de 3% dans un contexte économique précaire du fait de l’instabilité des prix des matières premières. En outre, la pauvreté et l’absence de sécurité alimentaire constituent les principales préoccupations dans la région, a-t-il dit.
Le ministre a déclaré que selon les données disponibles dans les pays membres du G5-Sahel, la pauvreté affecte plus de 40% de la population des pays du G5-Sahel alors que le niveau de l’insécurité alimentaire se situe entre 10 à 15% au moment où la large propagation de l’analphabétisme empêche les Etats membres de tirer profit du dividende démographique occasionnant un taux de plus de 60% de chômage dans les rangs des jeunes.
Le ministre a souligné que cette situation socioéconomique a poussé les dirigeants des Etats du G5-Sahel a élaboré une stratégie de développement et de sécurité comme cadre d’intervention susceptible d’appuyer et renforcer les efforts des Etats membres dans la lutte contre la pauvreté et l’absence de la sécurité alimentaire dans toutes ses formes, précisant que le rôle principal de cette stratégie est de contribuer à travers des activités régionales à assurer la prospérité économique et sociale pour les populations de la région du sahel par le biais d’un développement global et soutenu dans un environnement sécurisé.
Pour sa part, le secrétaire général permanent du G5-Sahel, M. Mamane Sambou Sidiko, a indiqué que les dirigeants des Etats du G5-Sahel accordent une importance particulière à la problématique de la sécurité alimentaire et du développement économique et c’est ce que concrétise l’étude présentée aux travaux et qui comprend de nombreux et importants projets de développement.
Il a ajouté que la particularité de l’économie de ces Etats qui repose essentiellement sur l’agriculture, et les ressources animalières et halieutiques fait de leur valorisation le plus important levier des économies du G5-Sahel, exprimant ses remerciements à l’organisation arabe pour le développement agricole (OADA) et à la Banque Arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour leur coopération avec le secrétariat permanent du G5-Sahel.
De son côté, le Directeur général de l’OADA, M. Ibrahim Adama Ahmed Doukheiry, a indiqué que la décision des présidents des pays du Groupe Sahel de créer le G5-Sahel est un signe de lucidité à la hauteur des défis qui font face à la région permettant de réaliser de grands succès dans le domaine de la lutte contre le terrorisme qui passe inéluctablement par l’asséchement des ses sources au premier rang desquelles la pauvreté et l’absence de sécurité alimentaire, sujets traités par la stratégie présentée pour validation.
Il a exprimé l’honneur que représente pour son organisation la supervision de cette étude qui a pris en considération les spécificités de chaque pays du G5-Sahel et qui sera un réel départ pour le développement de la région.
Le directeur général de la BADEA, Dr Sidi Ould Tah, a, quant à lui, souligné que la tenue de cette rencontre sous le Haut patronage du Président de la République et la forte présence des ministres et des experts des Etats G5-Sahel reflète avec clarté l’importance de l’évènement pour les gouvernements et leurs peuples qui aspirent à plus de prospérité et de progrès.
Il a ajouté que la BADEA qui a financé un grand nombre de projets de développement dans les pays concernés, a adopté très tôt l’idée de la création du G5-Sahel, en lequel elle voit le commencement d’un réel changement dans la région, en collaboration avec l’OADA et d’autres partenaires dans le but de contribuer à l’immunisation des jeunes de la région surtout que plus 65% des populations de la région vivent en milieu rural.
Prenant la parole, le président de l’Union des chambres de commerce et d’industrie des pays du G5-Sahel, M. Ahmed Baba Ould Eleya, a rappelé que c’est grâce à l’engagement sans faille des chefs d’Etat que le G5-Sahel est devenu aujourd’hui une réalité à laquelle la communauté internationale doit apporter un appui considérable, soulignant que l’initiative d’un G5-Sahel économique est plus que nécessaire pour renforcer les approches sécuritaires notamment en luttant contre la pauvreté, terreau de terrorisme, d’immigration illégale, de trafic s’armes et d’êtres humains.
Il a, par ailleurs, annoncé l’engagement de l’union des chambres de commerce et d’industrie du G5-Sahel à accompagner les autorités du G5-Sahel dans la construction d’un partenariat Public-privé efficace et dynamique pour une zone sahel prospère et développée.
Dans son intervention, M. Ibrahima Thiaw, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région du Sahel, a souligné que les conditions environnementales difficiles, les changements climatiques et la désertification ont fait du G5-Sahel une zone difficile par excellence, caractérisée par des crises répétitives environnementales, alimentaires et sécuritaires.
Il a ajouté que les ressources animalières, halieutiques et agricoles doivent être en tête de préoccupations des politiques et des programmes de développement dans la région comme la création d’une valeur ajoutée des produits et la maîtrise des énergies renouvelables, notamment solaires et éoliennes pour renforcer le revenu national ,en comptant sur les ressources propres des Etats du G5-Sahel.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de membres du gouvernement et des ambassadeurs et représentants des organisations accrédités auprès de la Mauritanie.
source AMI