Vu le nombre de partis et de candidats pour les législatives et les municipales qui arrivent ma première réaction est que cela démontre que le jeu démocratique prend peu à peu ses marques.
Mais si la démocratie n’est qu’une succession de photos et de slogans elle n’est plus qu’une agence ( mauvaise) agence de pub….
Parler des poubelles est primordial. Parler de l’accès à l’eau aussi. Etc etc….
Mais ce souffle démocratique ne reste, en définitive, qu’un souffle.
Personne ne lance le débat de fonds qui permettrait enfin d’arrêter de saupoudrer sur une base inexistante.
Les socles sur lesquels notre société est fermement assise ne sont et ne seront pas abordés.
Que vaut l’exercice démocratique dans des sociétés fortement hiérarchisées, patriarcales, fortement clericalisées, inégalitaires, castées, exclusives ?
Sexistes aussi… Malgré l’immense respect et admiration que j’ai pour des candidates de la liste des femmes je trouve que cette dernière ancre dans la tête des citoyens l’idée que la femme est à part…. donc dans la perpétuation d’une infantilisation. Cette dernière d’ailleurs actée par nos lois qui font de nous des mineures…
Que valent les élections qui ne s’attaquent qu’aux apparences quand il faudrait qu’enfin la société revienne au premier plan?
Nous allons voter dans un pays où la tribu fait force de loi et de coercition »affective », où le patronyme reste passé fantasmé, où l’on vote pour les siens ( ceux du groupe social ou ethnique) avant de voter pour le Tout collectif….
Nous allons voter, surtout dans l’intérieur du pays, pour les notables locaux et sur ordre des chefs de tribus ou de villages.
Nous allons voter pour le pouvoir car depuis l’enfance on nous apprend à respecter le chef.
Nous allons voter au gré des distributions des Intermittents du Spectacle envoyés par Nktt.
Que valent des élections dans un pays et pour des sociétés enkystees dans la non démocratie appliquée aux fonctionnements inhérents à nous vivre par rapport aux autres…
Si nous nous contentons de la liberté d’émettre des bulletins de vote nous n’aurons pas avancé d’un pas.
La démocratie commence dans sa maison.
La promettre en la laissant à la porte c’est fausser le jeu.
Quel (le) député osera défendre la liberté d’expression et un Mkhaytir ?
Quel(le) député osera dénoncer les mariages des petites filles sans se voir accusé de quasi apostasie ?
Quel(le) député osera remettre en question la loi sur la peine de mort?
Quel (le) député osera dénoncer l’aberration de l’apprentissage des théories évolutionnistes dans nos écoles, bafouant ainsi la science ?
Je n’ai jamais suivi le très commode »tous pourris » dès lors que l’on parle des politiques. Beaucoup de femmes et d’hommes s’engagent en politique avec honnêteté.
Mais nous évitons depuis notre indépendance le nécessaire et vital débat sur nos enfermements psychologiques. À tel point que notre démocratie n’en est pas une.
Alors votons….. Et après avoir choisi le jour du vote rentrons donc gentiment dans nos maisons où la vie continue : mariages entre castes, obéissance absolue à un monde passé…..
Je ne sais pas grand chose mais je reste persuadée que nous devons d’abord oser nous repenser. Qu’il faut un immense courage pour nous regarder en face.
Après nous pourrons parler de démocratie….
source adrar-info.net
Mais si la démocratie n’est qu’une succession de photos et de slogans elle n’est plus qu’une agence ( mauvaise) agence de pub….
Parler des poubelles est primordial. Parler de l’accès à l’eau aussi. Etc etc….
Mais ce souffle démocratique ne reste, en définitive, qu’un souffle.
Personne ne lance le débat de fonds qui permettrait enfin d’arrêter de saupoudrer sur une base inexistante.
Les socles sur lesquels notre société est fermement assise ne sont et ne seront pas abordés.
Que vaut l’exercice démocratique dans des sociétés fortement hiérarchisées, patriarcales, fortement clericalisées, inégalitaires, castées, exclusives ?
Sexistes aussi… Malgré l’immense respect et admiration que j’ai pour des candidates de la liste des femmes je trouve que cette dernière ancre dans la tête des citoyens l’idée que la femme est à part…. donc dans la perpétuation d’une infantilisation. Cette dernière d’ailleurs actée par nos lois qui font de nous des mineures…
Que valent les élections qui ne s’attaquent qu’aux apparences quand il faudrait qu’enfin la société revienne au premier plan?
Nous allons voter dans un pays où la tribu fait force de loi et de coercition »affective », où le patronyme reste passé fantasmé, où l’on vote pour les siens ( ceux du groupe social ou ethnique) avant de voter pour le Tout collectif….
Nous allons voter, surtout dans l’intérieur du pays, pour les notables locaux et sur ordre des chefs de tribus ou de villages.
Nous allons voter pour le pouvoir car depuis l’enfance on nous apprend à respecter le chef.
Nous allons voter au gré des distributions des Intermittents du Spectacle envoyés par Nktt.
Que valent des élections dans un pays et pour des sociétés enkystees dans la non démocratie appliquée aux fonctionnements inhérents à nous vivre par rapport aux autres…
Si nous nous contentons de la liberté d’émettre des bulletins de vote nous n’aurons pas avancé d’un pas.
La démocratie commence dans sa maison.
La promettre en la laissant à la porte c’est fausser le jeu.
Quel (le) député osera défendre la liberté d’expression et un Mkhaytir ?
Quel(le) député osera dénoncer les mariages des petites filles sans se voir accusé de quasi apostasie ?
Quel(le) député osera remettre en question la loi sur la peine de mort?
Quel (le) député osera dénoncer l’aberration de l’apprentissage des théories évolutionnistes dans nos écoles, bafouant ainsi la science ?
Je n’ai jamais suivi le très commode »tous pourris » dès lors que l’on parle des politiques. Beaucoup de femmes et d’hommes s’engagent en politique avec honnêteté.
Mais nous évitons depuis notre indépendance le nécessaire et vital débat sur nos enfermements psychologiques. À tel point que notre démocratie n’en est pas une.
Alors votons….. Et après avoir choisi le jour du vote rentrons donc gentiment dans nos maisons où la vie continue : mariages entre castes, obéissance absolue à un monde passé…..
Je ne sais pas grand chose mais je reste persuadée que nous devons d’abord oser nous repenser. Qu’il faut un immense courage pour nous regarder en face.
Après nous pourrons parler de démocratie….
source adrar-info.net