Dans une déclaration faite hier lundi, l’ancien président du forum national pour la démocratie et l’unité, Me Ahmed Salem O. Bouhoubeini a dit qu’il n’excluait pas que le pouvoir décide de voter « NON » contre le changement de l’emblème national, lors du referendum du 5 aout prochain.
Une manière, selon l’avocat, de donner une certaine crédibilité et un semblant de démocratie à ce referendum, après ce grand retour en arrière où les dirigeants sont désormais étiquetés de qualités qui ne sied pas aux êtres humains.
Selon O. Bouhoubeini, la campagne électorale s’est caractérisée par des faits graves et significatifs du recul de la démocratie et l’émergence de l’entêtement et de la dictature, en excluant toutes les voix opposées pour laisser place à une voix unique.
Pour Me Bouhoubeini, ancien bâtonnier des avocats, l’avenir de la démocratie dans le pays est en danger, après le retour à de vieilles pratiques qui avaient momentanément disparues, celles de recourir aux notables des tribus pour bourrer les urnes.
Il a accusé le pouvoir de rétrécir la marge des libertés en empêchant l’organisation de marches de protestations, alors que la loi prévoit d’adresser un avis pour l’organisation de manifestation aux autorités tenues, au regard de la loi de notifier, par écrit, son opposition, ce qui n’avait jamais été fait.
« Outre la répression, ajoute Me Bouhoubeini, une nouvelle forme de l’oppression, grave celle-là, est née avec l’enlèvement de citoyens, come ce qui est arrivé à un responsable du rassemblement des forces démocratiques (RFD) à Nouadhibou, un signe évident du recul de la démocratie dans le pays. »
Il a enfin déclaré qu’il s’attendait à ce que les élections de 2019 soient une véritable occasion pour la transparence d’élections libres auxquelles participeront tous les mauritaniens, sans exclusion ni hégémonie, et au cours desquelles sera entendue la voix du peule mauritanien, sans pression ni interférence de l’administration.
source saharamedias.net
Une manière, selon l’avocat, de donner une certaine crédibilité et un semblant de démocratie à ce referendum, après ce grand retour en arrière où les dirigeants sont désormais étiquetés de qualités qui ne sied pas aux êtres humains.
Selon O. Bouhoubeini, la campagne électorale s’est caractérisée par des faits graves et significatifs du recul de la démocratie et l’émergence de l’entêtement et de la dictature, en excluant toutes les voix opposées pour laisser place à une voix unique.
Pour Me Bouhoubeini, ancien bâtonnier des avocats, l’avenir de la démocratie dans le pays est en danger, après le retour à de vieilles pratiques qui avaient momentanément disparues, celles de recourir aux notables des tribus pour bourrer les urnes.
Il a accusé le pouvoir de rétrécir la marge des libertés en empêchant l’organisation de marches de protestations, alors que la loi prévoit d’adresser un avis pour l’organisation de manifestation aux autorités tenues, au regard de la loi de notifier, par écrit, son opposition, ce qui n’avait jamais été fait.
« Outre la répression, ajoute Me Bouhoubeini, une nouvelle forme de l’oppression, grave celle-là, est née avec l’enlèvement de citoyens, come ce qui est arrivé à un responsable du rassemblement des forces démocratiques (RFD) à Nouadhibou, un signe évident du recul de la démocratie dans le pays. »
Il a enfin déclaré qu’il s’attendait à ce que les élections de 2019 soient une véritable occasion pour la transparence d’élections libres auxquelles participeront tous les mauritaniens, sans exclusion ni hégémonie, et au cours desquelles sera entendue la voix du peule mauritanien, sans pression ni interférence de l’administration.
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