Au sortir de cette réunion de la dernière chance, la Coordination des mouvements de l'Azawad et la Plateforme tenaient globalement le même discours. Ces nouveaux accords, c'est une avancée, le dialogue a repris entre les parties et ce n'était pas gagné. Mais si ces nouvelles dispositions ne sont pas mises en œuvre ce ne sera que « des promesses de plus ».
Au chapitre des nouvelles promesses donc, l'installation des autorités intérimaires, censées rétablir l'Etat dans le nord du Mali. Cette semaine, elles doivent être installées à Gao et Tombouctou, c'est ce qui est prévu. Dans la foulée, la semaine prochaine, les patrouilles mixtes doivent démarrer, en associant groupes armés signataires de l'accord et soldats de l'armée régulière.
Mais de nombreuses questions persistent encore. D'abord, on ne connaît pas encore les noms des représentants de ces futures autorités intérimaires. Et puis quid de Kidal, Taoudéni et Ménaka ? C'est le gouvernement qui doit proposer des noms pour la présidence de ces régions. De quoi raviver le débat.
Ce nouveau calendrier semble donc un brin ambitieux, c'est ce que l'on glisse même du côté de la CMA. Mais ce ne semble poser problème à personne. L'essentiel étant, selon un membre de la médiation internationale, « d'avoir une base de travail ».
Source : RFI