Ces deux dernières semaines, le président de la République s’est entretenu à quatre reprises avec Messaoud Ould Boulkheïr, le président de APP et leader du groupe de l’opposition dite participative. Il s’est agi de rencontres tenues dans la plus grande confidentialité qui ont visé à ramener ce dernier dans le sérail du pouvoir.
Les relations entre le président de la République et Messoud Ould Boulkheïr seraient en train de revenir à la normale. Ces deux dernières semaines, les deux acteurs politiques se sont rencontrés à quatre reprises, dans le plus grand secret.
L’orage serait donc en train de se dissiper entre les deux hommes après que le président de la formation APP ait boudé la cérémonie de conclusions du dialogue national inclusif. Ayant constaté à l’époque que l’ordre du jour desdites assises, initialement arrêté d’un commun accord entre toutes les parties, avait été remodelé par le pouvoir, le leader de APP avait fini par claquer la porte.
Depuis, c’est la rupture…, le président de APP ne ratant pas une occasion de fustiger le pouvoir. Sa dernière sortie en date étant consacrée par le communiqué signé de son parti le mois dernier, rejetant d’emblée l’idée avancée par le gouvernement portant sur la tenue éventuelle du referendum constitutionnel par voie parlementaire.
Face au président de la République, le leader de APP a présenté les requêtes de son parti, en quatre points, qui sous-tendent le retour de sa formation dans le processus de dialogue national. Il s’agit d’abord d’abroger du projet de constitution en cours de rédaction, le texte portant sur la modification du drapeau national et celui de la limite d’âge.
Il s’agit par ailleurs d’associer les cadres de APP à la gestion publique en nommant les plus méritants d’entre eux à des fonctions de haute responsabilité. Et il s’agit enfin d’instruire les services du ministère de l’Intérieur à délivrer au plus tôt, un récépissé de reconnaissance au profit d’une association nationale des droits de l’homme proche de son parti.
S’expliquant sur le fait qu’il ne voit pas de raison essentielle dans la modification du drapeau national, Ould Boulkheïr a ensuite jugé « d’inopportune » l’idée portant sur la limite d’âge des candidats à la présidentielle, considérant qu’elle a été instituée à dessein -sur les ordres de son hôte- et visant des personnalités cibles comme Ahmed Ould Daddah et lui-même.
Le président de APP devait ensuite regretter la gestion personnelle que le Régime en place fait du Pouvoir, excluant de l’échiquier « certains cadres, fils de ce pays », dont « le péché originel » a consisté à militer dans les rangs de l’opposition ». Il a plaidé pour la fin de la « chasse aux sorcières » qui vise depuis près de dix ans, les cadres de l’opposition, invitant particulièrement son hôte à responsabiliser les militants de APP aux dispositions techniques et intellectuelles avérées.
Il a fallu quinze jours pour que la Présidence de la République apporte ses réponses aux dites requêtes, qui ont été présentées par le ministre secrétaire général de la Présidence. En recevant le week-end dernier le président de APP, le ministre a réitéré la volonté du gouvernement d’entretenir des relations apaisées avec toutes les parties de l’opposition, soulignant au passage que le président a accepté les requêtes à hauteur de 75% !
La Présidence serait en effet d’accord de supprimer le texte portant sur la limitation d’âge des candidats à la présidentielle, tout comme elle serait prête à associer les cadres de APP à la gestion publique. Un récépissé serait immédiatement délivré à l’association des droits de l’homme dont il est question.
Quand au drapeau national, la présidence fut inflexible, du fait selon elle, que les changements qui y seront apportés participent du passé et du futur de ce pays. Toutefois, dans le meilleur des cas, ce point - comme, le cas échéant, celui portant sur les modifications qui seraient apportées à l’hymne national- pourraient faire l’objet d’autres discussions, selon l’hôte qui n’a pas manqué de souligner que la perspective devrait aussi amener les parties à s’entretenir à propos de la question du troisième mandat du président Ould Abdel Aziz.
Prenant fait et acte de cette plateforme, Messoud Ould Boulkheïr a demandé à poursuivre les contacts directement avec le président de la République pour de plus amples explications notamment au point relatif à sa future candidature à la présidentielle, synonyme d’un troisième mandat à la tête du pays.
JOB
source : authentic.ino
Les relations entre le président de la République et Messoud Ould Boulkheïr seraient en train de revenir à la normale. Ces deux dernières semaines, les deux acteurs politiques se sont rencontrés à quatre reprises, dans le plus grand secret.
L’orage serait donc en train de se dissiper entre les deux hommes après que le président de la formation APP ait boudé la cérémonie de conclusions du dialogue national inclusif. Ayant constaté à l’époque que l’ordre du jour desdites assises, initialement arrêté d’un commun accord entre toutes les parties, avait été remodelé par le pouvoir, le leader de APP avait fini par claquer la porte.
Depuis, c’est la rupture…, le président de APP ne ratant pas une occasion de fustiger le pouvoir. Sa dernière sortie en date étant consacrée par le communiqué signé de son parti le mois dernier, rejetant d’emblée l’idée avancée par le gouvernement portant sur la tenue éventuelle du referendum constitutionnel par voie parlementaire.
Face au président de la République, le leader de APP a présenté les requêtes de son parti, en quatre points, qui sous-tendent le retour de sa formation dans le processus de dialogue national. Il s’agit d’abord d’abroger du projet de constitution en cours de rédaction, le texte portant sur la modification du drapeau national et celui de la limite d’âge.
Il s’agit par ailleurs d’associer les cadres de APP à la gestion publique en nommant les plus méritants d’entre eux à des fonctions de haute responsabilité. Et il s’agit enfin d’instruire les services du ministère de l’Intérieur à délivrer au plus tôt, un récépissé de reconnaissance au profit d’une association nationale des droits de l’homme proche de son parti.
S’expliquant sur le fait qu’il ne voit pas de raison essentielle dans la modification du drapeau national, Ould Boulkheïr a ensuite jugé « d’inopportune » l’idée portant sur la limite d’âge des candidats à la présidentielle, considérant qu’elle a été instituée à dessein -sur les ordres de son hôte- et visant des personnalités cibles comme Ahmed Ould Daddah et lui-même.
Le président de APP devait ensuite regretter la gestion personnelle que le Régime en place fait du Pouvoir, excluant de l’échiquier « certains cadres, fils de ce pays », dont « le péché originel » a consisté à militer dans les rangs de l’opposition ». Il a plaidé pour la fin de la « chasse aux sorcières » qui vise depuis près de dix ans, les cadres de l’opposition, invitant particulièrement son hôte à responsabiliser les militants de APP aux dispositions techniques et intellectuelles avérées.
Il a fallu quinze jours pour que la Présidence de la République apporte ses réponses aux dites requêtes, qui ont été présentées par le ministre secrétaire général de la Présidence. En recevant le week-end dernier le président de APP, le ministre a réitéré la volonté du gouvernement d’entretenir des relations apaisées avec toutes les parties de l’opposition, soulignant au passage que le président a accepté les requêtes à hauteur de 75% !
La Présidence serait en effet d’accord de supprimer le texte portant sur la limitation d’âge des candidats à la présidentielle, tout comme elle serait prête à associer les cadres de APP à la gestion publique. Un récépissé serait immédiatement délivré à l’association des droits de l’homme dont il est question.
Quand au drapeau national, la présidence fut inflexible, du fait selon elle, que les changements qui y seront apportés participent du passé et du futur de ce pays. Toutefois, dans le meilleur des cas, ce point - comme, le cas échéant, celui portant sur les modifications qui seraient apportées à l’hymne national- pourraient faire l’objet d’autres discussions, selon l’hôte qui n’a pas manqué de souligner que la perspective devrait aussi amener les parties à s’entretenir à propos de la question du troisième mandat du président Ould Abdel Aziz.
Prenant fait et acte de cette plateforme, Messoud Ould Boulkheïr a demandé à poursuivre les contacts directement avec le président de la République pour de plus amples explications notamment au point relatif à sa future candidature à la présidentielle, synonyme d’un troisième mandat à la tête du pays.
JOB
source : authentic.ino