Dans un entretien avec la télévision nationale de son pays, le chef de l’état nigérien, Mohamedou Issoufou, a déclaré qu’il n’ouvrera pas à la modification de la constitution afin de briguer un troisième mandat, à la fin de son deuxième et dernier en 2012.
Le président nigérien, qui commémorait le premier anniversaire de sa prestation de serment pour son deuxième mandat, a ajouté que son ambition reste l’organisation en 2012 d’élections libres et transparentes, au terme desquelles il passera le témoin au nigérien que ses concitoyens auraient choisi pour lui succéder.
Pour le président Issoufou le pays a besoin d’institutions démocratiques fortes d’où la nécessité d’aspirer à une alternance au pouvoir.
Le prédécesseur du président Issoufou, Mamadou Tandia avait été déposé par un coup d’état, après avoir tenté de modifier la constitution pour briguer un nouveau mandat.
Le Niger, l’un des pays les plus pauvres du monde, bien que disposant d’importants gisements d’uranium, n’a jamais connu d’alternance pacifique depuis son indépendance en 1960.
Le Niger, malgré les attaques de groupes armés terroristes, n’en demeure pas moins un pays stable, comparé à ceux des autres états de la région, le Mali, le Nigéria et la Libye où ces groupes sont très actifs.
source saharamedias.net
source saharamedias.net