La délégation mauritanienne à la COP29 a organisé deux conférences sur les efforts entrepris pour relever les défis du changement climatique

La délégation mauritanienne participant à la COP29 organisée actuellement à Bakou (Azerbaïdjan), conduite par la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Messouda Mint Baham Ould Mohamed Laghdaf, a organisé au pavillon mauritanien deux conférence sous le thème : « Renforcer la résilience des sociétés pour faire face aux effets négatifs du changement climatique », présentée, pour la première, par M. Limam Ould Abdaou, commissaire adjoint à la sécurité alimentaire.

Le conférencier a passé en revue les résultats du premier mandat du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, dans le domaine social, résultats parqués par des cash transfert, des distributions de vivres, le financement de projets générateurs de revenus, la nutrition des enfants et des femmes enceintes, ainsi que la fourniture d’intrants agricoles, d’aliments bétail et d’interventions lors des inondations dans les zones sinistrées.

Il a rappelé la mise en place par le gouvernement mauritanien d’un mécanisme national de réponse aux crises alimentaires qui vise à soutenir les groupes vulnérables touchés par le changement climatique, et l’adoption d’un fonds national pour soutenir ce mécanisme et financer le plan national de réponse annuel. Le conférencier a précisé que le budget de ce fonds s’élevait à cinq milliards d’ouguiya MRO, financé par le gouvernement mauritanien et ses partenaires au développement tels que l’agence française de développement, le FMI et la Banque Mondiale.

La deuxième conférence sur le Parc National du Banc d’Arguin et son rôle dans la valorisation de la biodiversité en Mauritanie.

La conférence a traité de la spécificité climatique de la wilaya de Dakhlet-Nouadhibou qui connaît des phénomènes qui perturbent l’environnement en raison des changements climatiques, précisant que ces phénomènes créé une menace pour certains villages d’Imraken en raison de l’élévation du niveau de l’océan.
AMI