Une jeune fille blessée par un malfaiteur
L’Est de Nouakchott, c’est hélas notoire, est une zone d'insécurité constante. Certains de ses quartiers sont particulièrement dangereux la nuit : Mbeyet Achra, Axe Aziz ou Sbeïkha. Voici une jeune fille marchant dernièrement au quartier El Hay El Idari, non loin de la rue où fut assassiné un vieil homme en 2021. Il est quelque chose comme 21h, elle flâne sans crainte, parlant au téléphone, alors que d’autres passants vont et viennent à proximité. Elle ne prête donc aucune attention au djenk qui se dirige vers elle. Et hop, le voici à tenter de saisir son téléphone ! Elle résiste, une lutte s'engage, elle appelle au secours. Personne ne réagit, le bandit finit par s’emparer du portable et disparaît. La pauvre fille tombe, saignant de quelques légères blessures. Les gens commencent enfin à s’intéresser à elle, on informe sa famille et son frère vient l'évacuer à l'hôpital Cheikh Zayed avant d'aller porter plainte au commissariat de police. Des agents se sont lancés aux trousses du malfaiteur. En vain, à ce jour.
Un grand récidiviste relâché par la police
L'insécurité reste également un phénomène chronique à Dar Naïm, les autorités en sont conscientes sans pouvoir y mettre fin, au grand malheur des populations résidentes qui continuent à vivre un véritable calvaire... Sans crainte, des bandes de récidivistes criminels y vont, viennent et sévissent en plusieurs quartiers.
Lémat est un de ces bandits abonnés aux séjours en taule. Après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle, il y a quelques mois, il avait repris la direction d’un gang braquant, cambriolant et agressant presque chaque jour. Ses victimes se comptaient par dizaines. Mais le voici à nouveau épinglé, il y a quelques jours, suite à de nombreuses plaintes alors qu'il était toujours sous contrôle judiciaire. Fin de l’épisode ? Hé bien non car il n'a passé qu'une nuit au violon, le commissaire ordonnant à l'officier de permanence de le relâcher sans tarder. On pense qu'il bénéficie du soutien d'une influente personne…
Ahmed "Lemdessem" terrorise encore !
Tout le monde a encore en mémoire la terreur dans les gazras d’Arafat au début des années 2000... Un malfaiteur appelé Ahmed ould Salem, alias Lemdessem (le gluant), y maltraita les populations, des années durant, entre deux séjours en taule. La phobie était telle qu’un jour, un pauvre taximan qui avait quelque ressemblance physique avec ce malfaiteur passa un mauvais quart d'heure sous les coups et griffes d'un groupe de femmes...
Ahmed ould Salem s'induisait d'huile avant d'opérer pour rendre sa capture difficile et c’est ce qui lui valut son sobriquet. On ne compte plus ses viols, braquages et autres agressions. Attention ! Le voilà tout dernièrement sorti de prison. Les gazras ayant été rayées d’Arafat, c’est sur Tarhil, Dubaï et Tinweïch qu’il a jeté son dévolu.
Mosy
lecalame