La ministre de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille, Savia Mint N’tahah, ministre par intérim de la culture, des arts, de la communication et des relations avec le parlement, a supervisé lundi soir à Nouakchott- Ouest, la clôture de la première édition du festival de la musique traditionnelle, en présence du ministre de la fonction publique et du travail, Mohamed Ould Soueidatt.
Ce festival de trois jours, organisé par le ministère de la culture, des arts, de la communication et des relations avec le parlement, a permis de jeter la lumière sur certains volets théoriques et pratiques de la musique mauritanienne, de faire connaître ses différents aspects, de faire en sorte que l’on perpétue le patrimoine culturel et que l’on renforce les liens entre les générations, conformément à la volonté des autorités suprêmes de préserver le patrimoine traditionnel.
Dans son allocution prononcée à cette occasion, Mme la ministre, a déclaré que le message de ce festival est que toute nation qui ne célèbre pas ses arts et sa littérature risque de se perdre dans ce monde où les barrières et les distances se sont abolies et où l’on est devenu un seul quartier et non plus un seul village. De là, la prise en charge de l’histoire et de l’identité culturelle de notre société devient un devoir civilisationnel et une responsabilité morale.
Elle a ajouté que ce festival s’inscrit dans le cadre des engagements du Président de la République en faveur du développement de l’action culturelle, qu’il a exprimés dans son programme « Mon ambition pour la nation » ; il s’est engagé à déployer tous les efforts pour préserver notre identité culturelle et notre spécificité culturelle scientifique, littéraire et artistique, ce que le gouvernement du Premier ministre Mokhtar Ould Diay s’emploie à concrétiser sur le terrain.
Mme Mint N’Tahah a rappelé que le ministère de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement a mis en place toutes les actions visant à promouvoir et à valoriser tout domaine du patrimoine et de la culture.
Elle a souligné que cette édition inaugurale, qui s’achève ce soir à Nouakchott, sera suivie d’une deuxième édition dans la capitale du Hodh Charghi (Néma), et que les éditions suivantes seront réparties entre les autres wilayas.
Les ministres et la délégation qui les accompagne ont visité les pavillons de l’exposition qui se tient en marge du festival, et ont pu apprécier les instruments de musique traditionnels ainsi que l’aile réservée à l’artisanat dont le rôle essentiel dans la présentation de la culture mauritanienne n’est pas à démontrer.
La cérémonie de clôture du festival a été marquée par des spectacles musicaux en langue hassania et dans les autres langues nationales qui expriment l’unité du peuple, la diversité et la complémentarité de sa culture, ainsi que par une représentation théâtrale intitulée « Jam’a Angara ».
Cette édition a été caractérisée par la présentation de riches chefs-d’œuvre artistiques, et le festival a vu la participation de tous les artistes mauritaniens qui sont créatifs dans le domaine de la musique mauritanienne.
Le festival a également donné lieu à des conférences sur l’histoire et le présent de la musique mauritanienne et sur les moyens de la préserver, de la valoriser et de la développer.
Il a été couronné par la mise à l’honneur d’hommes et de femmes de lettres pour leur performance et leur contribution remarquable à la promotion et à l’authenticité de l’art mauritanien, notamment la pratique de la « tidinit » et de ce qu’on appelle dans la musique mauritanienne le « haouss el chor ».
La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, du wali de Nouakchott- Ouest, du hakem de Tevragh Zeina, du représentant de son maire, de directeurs d’organes de presse publics, de cadres de plusieurs secteurs de l’administration et de personnes intéressées par les affaires culturelles du pays.
AMI