Les 15 pays de la CEDEAO et la Mauritanie, qui constituent la zone II en Afrique, vont prendre part à cette compétition. La Fédération guinéenne d'athlétisme qui a pris la décision de l'organisation à la dernière minute, assure qu'elle a le minimum de moyens techniques pour la compétition. "Nous n'avons pas des moyens sophistiqués, mais le minimum nécessaire est là ", a indiqué Atef Chaloub, secrétaire général de la Fédération Guinéenne d'Athlétisme. C'est le stade de Nongo en haute banlieue de Conakry qui va abriter la compétition, mais il reste à peaufiner.
Les moyens étant limités, vingt épreuves ont été retenues. Pas de marche, ni de marathon ou semi-marathon. "Il était prévu la participation de 420 athlètes. Mais nos Etats étant confrontés aux mêmes problèmes financiers, c'est finalement 265 athlètes qui vont rallier Conakry ", a souligné Chaloub, ajoutant que 80 % des délégations vont rejoindre Conakry par voie routière. "La délégation burkiné a déjà bougé depuis hier (dimanche), et il sera à Conakry demain (ce mardi)", a indiqué le président de la Fédération guinéenne d'athlétisme.
La compétition va se dérouler dans les catégories senior et junior. Pays hôte, la Guinée va engager 27 athlètes dans toutes les épreuves sauf en saut en hauteur.
A trois jours de l'évènement, l'heure est aux derniers réglages. Lundi, une vingtaine de journalistes sportifs guinéens ont été formés sur les techniques des épreuves en course, saut et lancer. C'est la première fois que leur pays abrite une compétition internationale d'athlétisme. D'ailleurs, la quasi-totalité des journalistes sont orientés vers les sports d'équipe dont le football.
Malourou Sanorou
source afrique.le360.ma
Malourou Sanorou
source afrique.le360.ma