Le dimanche 13 novembre 2022 correspond au 20e anniversaire de la disparition de Cheikh Yakhoub ould Cheikh Sidiya à Dakar, en terre sénégalaise.
A cet égard, nous invitons la Oummah islamique ainsi que ses proches, à avoir une pensée pieuse et à formuler des prières pour le repos de l’âme de l’illustre disparu. Que Dieu, dans sa Miséricorde infinie, l’accueille dans son Paradis céleste. Honorable Homme de Dieu, doté d’un Humanisme et d’une simplicité hors du commun, Cheikh Yakhoub, était un saint homme incontesté doté d’une générosité incommensurable. Il était d’une modestie déconcertante. Il marchait pieds nus, portait une tenue qui ne coutait pas plus de 3000 francs Cfa et se couchait sur une natte artisanale fabriquée par les artisans maures de sa tribu. Les seules fois qu’il portait des habits de luxe étaient les jours de fêtes musulmanes. Il a contribué à l’approfondissent et à la consolidation des relations ombilicales entre la Mauritanie et le Sénégal. Rares sont les hommes politiques au plus haut niveau; du chef d’Etat au fonctionnaire le moins gradé, des célébrités mondiales et des hommes d’affaires de tous horizons, qui n’ont pas bénéficié de ses prières. Des identités remarquables qu’il ne distinguait pas du citoyen lambda de toute condition sociale ont défilé devant ses demeures de la ville de Podor au Sénégal, de Liguatt, de Boutlimiit et de Boutoumbiskiit, en Mauritanie. D’une simplicité hors du commun, ce saint homme voyait en tout individu un esclave de Dieu quel que soit son rang. Son tapis de prière servait
de lieu de réception à toute personne, qu’il s’agisse d’un milliardaire, d’un ministre ou d’un simple citoyen. Il était tellement mystique qu’à chaque fois que ton regard croisait le sien, inéluctablement tu baissais les yeux. Ses « karama » relevaient de l’extraordinaire qu’il n’est point besoin de es raconter, de peur de passer pour un fieffé menteur.
Cheikh Yakhoub Ould Cheikh Cheikh Sidiya Baba est né en 1908 à Boutilimiit, en Mauritanie. Khalife respecté de la famille Cheikh Sidiya jusqu’à son rappel à Dieu à Dakar le 13 Décembre 2002, Cheikh Yakhoub a laissé un vide difficile à combler. L’Etat du Sénégal, ayant compris la dimension de l’homme, avait mis à la disposition de sa famille un avion spécial pour le transport de son corps. L’illustre Cheikh Yakhoub a eu trois enfants, dont deux garçons, Baba qui porte le nom de son père, Baba ould Cheikh Sidiya (décédé en 2020) et Youssef ( rappelé à dieu en
2011), et une fille, Marième (décédée en 2000).
Son père, Cheikh Sidiya Baba, disparu en 1924, était un saint qui maitrisait parfaitement la grammaire arabe et la législation islamique. Il était visité par tous les autres hommes de Dieu de son époque en quête de perfectionnement grâce à son savoir ésotérique et sa maitrise du Coran. Cheikh Sidiya Baba était aussi un représentant de l’une des branches de la confrérie El Khadriya (Sunniya) en Afrique de l’Ouest.
Cheikh Sidiya Baba avait tissé des relations très poussées avec Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride. Ce dernier est resté avec Cheikh Sidiya Baba cinq années durant, alors qu’il était exilé par les colons français. En effet, en raisons des relations particulières qui le liait à Cheikh Ahmadou Bamba, Cheikh Sidiya avait proposé aux colons de l’accueillir chez lui à Boutlimiit en lieu et place d’un exil à Madagascar.
Cette relation de fidélité et de respect mutuel sous-tendue par l’amour pour Dieu et du Coran est toujours perpétuée par les deux familles qui s’effectuent des ziarras périodiques.
Yakhoub Ould Cheikh Siya dont on célèbre l’anniversaire de son rappel à Dieu, ce samedi 13 novembre 2022 était surnommé affectueusement « Bah » (grand-père en Hassania) par ses proches. Il a servi de trait d’union entre le Sénégal et la Mauritanie, notamment lors des évènements douloureux de 1989. Pour rappel, il s’était établi à Podor pendant plusieurs décennies.
Il est également important de rappeler que c’est en ce même mois, plus précisément le 30 novembre 2021 qu’il a été procédé à la pose de la première pierre du Pont de Rosso reliant les deux Républiques soeurs du Sénégal et de la Mauritanie.
Occasion ne peut être plus belle de réitérer aux autorités des deux pays le souhait de s’accorder à attribuer à cet ouvrage le nom » Pont Cheikh Yakhoub ». Un souhait si cher à ses petits fils,Yakhoub, Abdalah ould Youssouf et Ahmeth ould Baba.
Ce serait rendre hommage à cette grande figure de l’histoire entre le Sénégal et la Mauritanie.
Nous demandons à tous les amis de feu Cheikh Yakhoub, à ses parents, aux membres de sa famille ainsi qu’à toutes les personnes qui l’ont côtoyé de prier pour que Dieu par Sa Grandeur, exauce cette initiative.
Moustapha Sow
Journaliste, Dirpub de l’Office
news.sen360
A cet égard, nous invitons la Oummah islamique ainsi que ses proches, à avoir une pensée pieuse et à formuler des prières pour le repos de l’âme de l’illustre disparu. Que Dieu, dans sa Miséricorde infinie, l’accueille dans son Paradis céleste. Honorable Homme de Dieu, doté d’un Humanisme et d’une simplicité hors du commun, Cheikh Yakhoub, était un saint homme incontesté doté d’une générosité incommensurable. Il était d’une modestie déconcertante. Il marchait pieds nus, portait une tenue qui ne coutait pas plus de 3000 francs Cfa et se couchait sur une natte artisanale fabriquée par les artisans maures de sa tribu. Les seules fois qu’il portait des habits de luxe étaient les jours de fêtes musulmanes. Il a contribué à l’approfondissent et à la consolidation des relations ombilicales entre la Mauritanie et le Sénégal. Rares sont les hommes politiques au plus haut niveau; du chef d’Etat au fonctionnaire le moins gradé, des célébrités mondiales et des hommes d’affaires de tous horizons, qui n’ont pas bénéficié de ses prières. Des identités remarquables qu’il ne distinguait pas du citoyen lambda de toute condition sociale ont défilé devant ses demeures de la ville de Podor au Sénégal, de Liguatt, de Boutlimiit et de Boutoumbiskiit, en Mauritanie. D’une simplicité hors du commun, ce saint homme voyait en tout individu un esclave de Dieu quel que soit son rang. Son tapis de prière servait
de lieu de réception à toute personne, qu’il s’agisse d’un milliardaire, d’un ministre ou d’un simple citoyen. Il était tellement mystique qu’à chaque fois que ton regard croisait le sien, inéluctablement tu baissais les yeux. Ses « karama » relevaient de l’extraordinaire qu’il n’est point besoin de es raconter, de peur de passer pour un fieffé menteur.
Cheikh Yakhoub Ould Cheikh Cheikh Sidiya Baba est né en 1908 à Boutilimiit, en Mauritanie. Khalife respecté de la famille Cheikh Sidiya jusqu’à son rappel à Dieu à Dakar le 13 Décembre 2002, Cheikh Yakhoub a laissé un vide difficile à combler. L’Etat du Sénégal, ayant compris la dimension de l’homme, avait mis à la disposition de sa famille un avion spécial pour le transport de son corps. L’illustre Cheikh Yakhoub a eu trois enfants, dont deux garçons, Baba qui porte le nom de son père, Baba ould Cheikh Sidiya (décédé en 2020) et Youssef ( rappelé à dieu en
2011), et une fille, Marième (décédée en 2000).
Son père, Cheikh Sidiya Baba, disparu en 1924, était un saint qui maitrisait parfaitement la grammaire arabe et la législation islamique. Il était visité par tous les autres hommes de Dieu de son époque en quête de perfectionnement grâce à son savoir ésotérique et sa maitrise du Coran. Cheikh Sidiya Baba était aussi un représentant de l’une des branches de la confrérie El Khadriya (Sunniya) en Afrique de l’Ouest.
Cheikh Sidiya Baba avait tissé des relations très poussées avec Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride. Ce dernier est resté avec Cheikh Sidiya Baba cinq années durant, alors qu’il était exilé par les colons français. En effet, en raisons des relations particulières qui le liait à Cheikh Ahmadou Bamba, Cheikh Sidiya avait proposé aux colons de l’accueillir chez lui à Boutlimiit en lieu et place d’un exil à Madagascar.
Cette relation de fidélité et de respect mutuel sous-tendue par l’amour pour Dieu et du Coran est toujours perpétuée par les deux familles qui s’effectuent des ziarras périodiques.
Yakhoub Ould Cheikh Siya dont on célèbre l’anniversaire de son rappel à Dieu, ce samedi 13 novembre 2022 était surnommé affectueusement « Bah » (grand-père en Hassania) par ses proches. Il a servi de trait d’union entre le Sénégal et la Mauritanie, notamment lors des évènements douloureux de 1989. Pour rappel, il s’était établi à Podor pendant plusieurs décennies.
Il est également important de rappeler que c’est en ce même mois, plus précisément le 30 novembre 2021 qu’il a été procédé à la pose de la première pierre du Pont de Rosso reliant les deux Républiques soeurs du Sénégal et de la Mauritanie.
Occasion ne peut être plus belle de réitérer aux autorités des deux pays le souhait de s’accorder à attribuer à cet ouvrage le nom » Pont Cheikh Yakhoub ». Un souhait si cher à ses petits fils,Yakhoub, Abdalah ould Youssouf et Ahmeth ould Baba.
Ce serait rendre hommage à cette grande figure de l’histoire entre le Sénégal et la Mauritanie.
Nous demandons à tous les amis de feu Cheikh Yakhoub, à ses parents, aux membres de sa famille ainsi qu’à toutes les personnes qui l’ont côtoyé de prier pour que Dieu par Sa Grandeur, exauce cette initiative.
Moustapha Sow
Journaliste, Dirpub de l’Office
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