Le président de la CNDH : « la CENI n’a pas été acceptée de tous et le fait de la critiquer est un droit légitime »

Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Ahmed Salem Ould Bouhoubeini, a déclaré que la composition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’avait pas été acceptée de façon générale par les citoyens.

Ces observations avaient été formulées à l’issue d’une réunion avec le président et les membres de la CENI, une semaine avant les élections.

Dans une interview accordée à Sahara24, Ould Bouhoubeini a précisé que ses propos à propos de la commission ont constitué une partie de sa conversation sur le travail de la CENI en général, lors d’une réunion tenue avec les membres de la commission, réaffirmant que celle-ci n’a pas été consensuelle.

Ould Bouhoubeini a ajouté que le CNDH a des tâches à accomplir quand bien même celles-ci ne soient pas du goût de certaines parties , avant de dire que les déclarations émises par la Commission découlent de ses tâches, et que la CENI électorale a la responsabilité de garantir du processus électoral, son intégrité et l’égalité entre les candidats.

Le président de la CENI a encore dit que les critiques formulées par certaines parties à l’encontre de la commission électorale sont légitimes et reflètent les aspirations du peuple à l’intégrité et à la transparence du processus électoral.

Il a ajouté qu’il est nécessaire que la commission substitut à ce sentiment un engagement total en faveur de l’intégrité, de l’honnêteté et du sérieux dans son travail.
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