Le ministre mauritanien du pétrole et de l’énergie, Mohamed Ould Malaïnine O. Khaled, a déclaré que la Mauritanie jouit de la stabilité et la sécurité indispensables pour les opportunités d’investissement énergétiques à grande échelle et qu’elle dispose d’un grand potentiel et d’avantages dans le domaine des énergies renouvelables.
Le ministre s’exprimait lors d’une table ronde sur la sécurisation du financement de la transition énergétique et l’assurance de l’équité, à l’occasion de l’exposition GasTech organisée aux États-Unis.
La sécurité et le potentiel énergétiques de la Mauritanie « susciteront l’intérêt de toutes les parties, lui permettant de produire de grandes quantités d’énergie propre pour contribuer à assurer une voie mondiale sûre pour la transition énergétique.
Il existe « des défis logistiques majeurs qui doivent être relevés conjointement, en particulier dans le domaine des infrastructures telles que les routes et les ports », a-t-il dit avant de souligner l’importance d’une garantie des financements nécessaires pour réaliser une transition énergétique juste et équitable qui tienne compte des spécificités de chaque pays, mettant en avant les « ambitieux projets d’hydrogène vert en Mauritanie ».
Il a appelé à la contribution des efforts pour la mobilisation des financements et des ressources pour que ces projets puissent être lancés avec succès.
Selon un communiqué du ministère, cette discussion « s’inscrit dans le cadre du dialogue entamé lors de la conférence sur la transition énergétique mondiale (GET) en juillet, qui a donné l’occasion aux acteurs internationaux – gouvernements, institutions multilatérales, entreprises, banques et investisseurs – de travailler ensemble pour conduire une transition juste dans les économies émergentes ».
La conférence « s’est concentrée sur les politiques et les stratégies susceptibles d’accroître la disponibilité de l’énergie propre et sur les technologies qui offrent des solutions rentables pour réduire les émissions », a déclaré le ministère.
Elle a également abordé le rôle des gouvernements dans la création d’environnements favorables aux investissements dans les énergies propres, l’accélération du déploiement des énergies à faible teneur en carbone à l’échelle mondiale grâce au transfert de connaissances et de technologies, et la canalisation des flux de capitaux internationaux pour soutenir les investissements dans les énergies à faible teneur en carbone dans les économies émergentes ».
La table ronde a été organisée avec la participation de plusieurs ministres, acteurs, économistes, industriels et politiciens, dont John Kerry, envoyé présidentiel de la Maison Blanche pour le changement climatique et ancien secrétaire d’État américain, et des experts internationaux de Wood Mackenzie, une société de conseil en énergie.
En marge de la conférence, le ministre Ould Khaled a rencontré l’émissaire américain John Kerry.
saharamedias