Le 15 mai 2015, les responsables de l’Association pour l’Assistance des Femmes et Enfants en Difficultés (ASFED) et ceux de l’Association Féminine Pour la Promotion de la Femme et de l’Enfant en Adrar (AFPFEA) consignent dans un procès verbal dont le Calame détient copie les objectifs et les modalités de la mise en œuvre d’un projet intitulé « Jeunesse et gouvernance locale», financé au profit des deux organisations par le programme FAJR du SCAC de l’Ambassade de France suivant convention de financement du Fonds de Solidarité Prioritaire d’appui aux sociétés civiles du Sud. Selon les termes du protocole, les deux ONGs précitées ont obtenu un cofinancement du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France. Mais depuis quelques temps, rien ne va plus entre les deux structures légalement représentées par leurs présidentes : Koriya Mint Oumar pour l’AFPFEA et Fatimetou Mint Salek pour l’ASFED. Dans une correspondance adressée à l’ambassadeur de France en Mauritanie, la présidente de l’ASFED accuse sa collègue de « mauvaise gestion et les responsables du programme donateur de clientélisme ». Selon Fatimetou Mint Salek, il s’agissait pour elle : « de faire part de sa déception à cause du clientélisme et du manque de sérieux qui prévalent au niveau du programme FAJR ». Mint Salek déclare dans sa lettre : « depuis le lancement du projet au mois de février, nous avons constaté que la gestion n’est pas bonne et n’est pas concertée. A titre d’exemple, la présidente s’est nommée coordinatrice avec un salaire mensuel de 300.000 UM.
La première tranche de 7 millions d’ouguiyas a été versée dans son compte personnel, alors que nous avions convenu avec le bailleur d’ouvrir un compte propre comme ce qui se fait habituellement pour tous les projets. La cérémonie de lancement qui devait durer deux jours n’a fait que quelques heures. Les pauses déjeuners qui y étaient prévues n’ont pas été faites malgré la liquidation de leurs frais. Les participants au lancement ont reçu 10.000 UM sans décharge distribués comme de l’aumône ». Elle regrette que depuis le mois de mars, elle a écrit aux responsables du programme, « certains parmi eux n’ont même pas pris la peine de répondre à leurs courriels par manque de respect aux gens».
Mint Salek s’indigne qu’au cours d’une rencontre avec le responsable chargé de mission de la société civile, elle a été maltraitée verbalement avant d’apprendre que sur demande de l’autre ONG, le SCAC a signé un avenant mettant fin sans autre forme de procès au consortium sans que son organisation, qui est partenaire dans la mise en œuvre de ce projet, ne soit informée ni par le SCAC ni par l’autre organisation. A la fin de sa correspondance adressée à l’ambassadeur, la présidente de l’ASFED va jusqu’à accuser les responsables du programme de clientélisme qui risque, selon elle, d’avoir des répercussions négatives sur l’avenir du projet FAJR et sur tous les autres programmes de l’Union européenne.
source lecalame.info
La première tranche de 7 millions d’ouguiyas a été versée dans son compte personnel, alors que nous avions convenu avec le bailleur d’ouvrir un compte propre comme ce qui se fait habituellement pour tous les projets. La cérémonie de lancement qui devait durer deux jours n’a fait que quelques heures. Les pauses déjeuners qui y étaient prévues n’ont pas été faites malgré la liquidation de leurs frais. Les participants au lancement ont reçu 10.000 UM sans décharge distribués comme de l’aumône ». Elle regrette que depuis le mois de mars, elle a écrit aux responsables du programme, « certains parmi eux n’ont même pas pris la peine de répondre à leurs courriels par manque de respect aux gens».
Mint Salek s’indigne qu’au cours d’une rencontre avec le responsable chargé de mission de la société civile, elle a été maltraitée verbalement avant d’apprendre que sur demande de l’autre ONG, le SCAC a signé un avenant mettant fin sans autre forme de procès au consortium sans que son organisation, qui est partenaire dans la mise en œuvre de ce projet, ne soit informée ni par le SCAC ni par l’autre organisation. A la fin de sa correspondance adressée à l’ambassadeur, la présidente de l’ASFED va jusqu’à accuser les responsables du programme de clientélisme qui risque, selon elle, d’avoir des répercussions négatives sur l’avenir du projet FAJR et sur tous les autres programmes de l’Union européenne.
source lecalame.info