Les dix casseurs sous les verrous
Au cours du mois passé, une bande de malfaiteurs a sévi dans la zone de Nouakchott-Ouest. Des dizaines de commerces, domiciles et magasins ont été dévalisés à Capitale, SOCOGIM-PS, Médina R, Médina 3, Sebkha, Basra et El Kouva. L’œuvre d’une bande composée de plusieurs voyous se déplaçant ordinairement à bord de voitures volées ou de motos… Des plaintes contre X et déclarations de vols s’accumulaient en plusieurs commissariats de police. De vaines enquêtes étaient ouvertes ici ou là, tandis que les plaintes n’en finissaient plus de s’empiler. La direction régionale de la police de Nouakchott-Ouest a fini par charger la fameuse Brigade des recherches du banditisme (BRB) du dossier.
Et ça n’a plus traîné : deux jours plus tard, un indice met les fins limiers sur une piste et deux premiers suspects sont épinglés. Après leur audition, quatre autres sont embarqués au commissariat, menottes aux poings. Le lendemain, quatre encore rejoignent le groupe. Ils reconnaissent et déclarent avoir commis beaucoup de méfaits. Quatre des dix accusés sont des étrangers, originaires d’Afrique subsaharienne. Une véritable caverne d'Ali Baba a été saisie dans leur repaire : téléphones portables, sacs, bijoux et montres par dizaines, grosses sommes d'argent et importants lots de cartes de recharge GSM. Les dix lascars ont été déférés et écroués.
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Ould Sembeït : mort accidentelle confirmée
Comme nous l'avions déjà relaté dans les colonnes de notre précédente édition, une affaire a récemment défrayé la chronique à Nouakchott. Un enfant âgé de quatre ans, Sid'Ahmed ould Sembeït, avait disparu de son domicile familial sis à Mellah. Toutes sortes de rumeurs ont enflé alors que d’intenses recherches étaient menées par ses parents, les autorités et même le public. Quelques jours plus tard, on signalait la découverte d’un cadavre dans une fosse septique non loin de la demeure du petit disparu. Rapidement informé, le procureur de la République venait établir le constat habituel en compagnie des autorités. Identifiée, la dépouille se révélait bien celle du petit Ould Sembeït. Ses parents réclamaient une autopsie. Une première signalait l’absence de toute lésion, trace de coup ou autre indice susceptible de soupçonner un meurtre. Le Parquet n’en publiait pas moins un communiqué annonçant sa décision de commander une seconde autopsie plus approfondie. Elle a été effectuée deux jours plus tard sans rien révéler de nouveau. Le Parquet en a donc conclu à une mort accidentelle et remis le cadavre aux parents du petit défunt. Deux jours plus tard, un autre gosse de quatre ans disparaissait lui aussi à Arafat. Retour, donc, des recherches intensives – et des rumeurs… – mais celui-ci a été fort heureusement retrouvé sain et sauf le jour même.
Mosy
lecalame