(Agence Ecofin) - Avec le projet Tiris piloté par l’australien Aura Energy, la Mauritanie peut devenir d’ici 2026, le deuxième producteur d’uranium en Afrique de l’Ouest. L’État mauritanien peut détenir jusqu’à 20 % d’intérêts dans le projet, et recevoir une redevance de 3,5 % sur la valeur de la production.
En Mauritanie, l’Autorité Nationale de Radioprotection, de Sûreté et de Sécurité Nucléaire (ARSN) a délivré à Aura Energy l’autorisation de produire du concentré d’oxyde d’uranium. Selon un communiqué publié le 15 juillet par la compagnie australienne, il s’agit du dernier document nécessaire pour lancer la construction et l’exploitation du projet Tiris.
Avec une production annuelle de 2 millions de livres sur 17 ans, Tiris peut devenir d’ici 2026 la première mine d’uranium de Mauritanie. En plus de l’autorisation qui vient d’être délivrée, le gouvernement a créé un comité interministériel chargé de faciliter et de soutenir le développement de Tiris et de l’industrie minière de l’uranium dans le pays, avec à sa tête l’ARSN.
« L’approbation finale et la formation du comité interministériel sont des étapes importantes alors que nous progressons rapidement vers la décision finale d’investissement [d’ici le premier trimestre 2025, Ndlr] et le développement d’une mine d’uranium à Tiris à court terme », a commenté Andrew Grove, DG d’Aura Energy.
Notons que la compagnie travaille actuellement à mobiliser les fonds nécessaires à la construction de la mine, un investissement initial estimé à 230 millions de dollars, d’après une étude de 2024. La mine entrera en service dans un contexte de hausse de la demande mondiale d’uranium, stimulée par le regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire à travers le monde.
La Mauritanie devrait ainsi devenir le deuxième producteur d’uranium en Afrique de l’Ouest, après le Niger, renforçant la contribution des Mines à l’économie. Selon des conventions minières valables 30 ans et signées en 2023, l’État a droit à une participation dans Tiris jusqu’à 20 %, une redevance minière de 3,5 % sur la valeur de la production, ainsi qu’un taux d’imposition de 25 %. Actuellement, le secteur minier mauritanien est porté par l’exploitation du minerai de fer et de l’or.
Emiliano Tossou
agencecofin
En Mauritanie, l’Autorité Nationale de Radioprotection, de Sûreté et de Sécurité Nucléaire (ARSN) a délivré à Aura Energy l’autorisation de produire du concentré d’oxyde d’uranium. Selon un communiqué publié le 15 juillet par la compagnie australienne, il s’agit du dernier document nécessaire pour lancer la construction et l’exploitation du projet Tiris.
Avec une production annuelle de 2 millions de livres sur 17 ans, Tiris peut devenir d’ici 2026 la première mine d’uranium de Mauritanie. En plus de l’autorisation qui vient d’être délivrée, le gouvernement a créé un comité interministériel chargé de faciliter et de soutenir le développement de Tiris et de l’industrie minière de l’uranium dans le pays, avec à sa tête l’ARSN.
« L’approbation finale et la formation du comité interministériel sont des étapes importantes alors que nous progressons rapidement vers la décision finale d’investissement [d’ici le premier trimestre 2025, Ndlr] et le développement d’une mine d’uranium à Tiris à court terme », a commenté Andrew Grove, DG d’Aura Energy.
Notons que la compagnie travaille actuellement à mobiliser les fonds nécessaires à la construction de la mine, un investissement initial estimé à 230 millions de dollars, d’après une étude de 2024. La mine entrera en service dans un contexte de hausse de la demande mondiale d’uranium, stimulée par le regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire à travers le monde.
La Mauritanie devrait ainsi devenir le deuxième producteur d’uranium en Afrique de l’Ouest, après le Niger, renforçant la contribution des Mines à l’économie. Selon des conventions minières valables 30 ans et signées en 2023, l’État a droit à une participation dans Tiris jusqu’à 20 %, une redevance minière de 3,5 % sur la valeur de la production, ainsi qu’un taux d’imposition de 25 %. Actuellement, le secteur minier mauritanien est porté par l’exploitation du minerai de fer et de l’or.
Emiliano Tossou
agencecofin