La production élevée de l’usine annonce encore de nouveaux records du précieux métal dont la valeur s’envole sur le marché international.
Les responsables de Kinross se frottent les mains. L’usine de Mauritanie tourne à plein régime. Sa capacité de traitement quotidienne a atteint le plafond de 24.000 tonnes par jour. La production atteindrait, l’année dernière, « une production d’or record de 620 793 onces en 2023, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2022. Tasiast reste bien positionné pour assurer une autre année robuste en 2024 » confirme la société mère. Cette dernière réserve à son usine mauritanienne des résultats de 29% de sa production consolidée.
La réduction des coûts énergétiques avec le démarrage de la centrale solaire rehausse la production d’énergie renouvelable de Tasiast à 22,5 %. Les résultats lorgnés évacuent totalement les appréhensions nées de l’incendie du broyeur de l’usine locale, en juin 2021. Tasiazt continue donc de racler les entrailles du sous-sol et devrait enregistrer des bénéfices mirobolants. En effet, l’entreprise « s’attend de nouveau à enregistrer des résultats solides en 2024 ». Mais déjà, la valeur refuge de l’or a ouvert des horizons inespérés avec une once qui se monnaie à plus de 2200 USD.
En juillet 2021, le gouvernement mauritanien avait insisté et obtenu de Kinross de revoir l’accord scellé autour de l’usine de Tasiast Mauritanie. Un accord qui a abouti à régler quelques divergences et à réexaminer la redevance minière payée à l’Etat, passée de 3 % à un plafond de 6,5 % « en fonction du prix de l’or ». Le second concernait la nomination d’observateurs au CA de Tasiazt : Dr. Leila Bouamatou, Ahmed Sidy Aly et Thiam Diombar.
JD
ladepeche.mr