Sur la sellette avec les contre-performances répétées des Mourabitounes, Corentin Martins se mure dans un silence de cathédrale. Des rebuffades qui intriguent le public sportif mauritanien en attente, depuis la défaite surprise face aux Comores, des explications du sélectionneur national. Englué dans des choix tatillons, manquant de punch et de caractère, ce sélectionneur français de bas étage n’a pas su (ou pu) donner un second souffle aux Mourabitounes, se distinguant plutôt par sa forte propension à se « quereller » avec des joueurs cadres et à « mettre en conflit ses protégés ». Du jamais vu ! La prolongation du contrat du français, adepte des « défaites encourageantes » permettant de tirer des « enseignements pour les futures sorties », a écœuré plus d’un. L’image du nain toubab s’est dégradée, au fil des piètres prestations des Mourabitounes. Supporters et observateurs réclament son limogeage.
Force est de constater que ce sélectionneur n’a pas su faire franchir des paliers à un groupe prometteur manquant de chef d’orchestre. D’aucuns le reconnaissent : la désignation de Martins aura été une « erreur fondamentale ». Son passé peu flatteur aura dû édifier les dirigeants du football mauritanien. Moins disant, il aura profité de ce dol pour étoffer son pauvre CV. Sans aucune expérience du haut niveau et du continent, était-il condamné à échouer ? Il n’aura, en tout cas, réussi qu’à ravir le poste à des techniciens émérites, « se plantant en suivant », ironise-t-on. Le prochain départ de cet homme glacial, rancunier et médiocre ne fera que du bien aux Mourabitounes. Bon débarras !
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