La République islamique de Mauritanie fait figure d’exception dans la région en adoptant une approche multidimensionnelle basée sur la dualité sécurité-développement, a déclaré aujourd’hui le ministre mauritanien de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine.
Lors d’une conférence sur « le renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme et l’édification de mécanismes résilients de sécurité aux frontières » organisée au Koweït, le ministre a ajouté que son pays accueille des centaines de milliers de migrants et de déplacés maliens, et les prend en charge en toute harmonie avec les citoyens qui les accueillent.
Ila a ajouté qu’un plan a été mis en place pour contrôler les frontières et gérer la migration à travers un système biométrique.
« Les forces armées et de sécurité mauritaniennes ont été préparées et sont suffisamment qualifiées pour faire face à la guerre atypique utilisée par les groupes terroristes, ce qui leur permet d’anticiper les menaces et de sécuriser le pays, car aucune opération terroriste n’a été enregistrée contre le pays depuis 2011 », a-t-il déclaré.
Le ministre mauritanien a encore dit que les programmes éducatifs ont été purgés de la rhétorique violente, alors que des dialogues intellectuels ont été menés avec des groupes de jeunes ayant adopté l’idéologie extrémiste pour les convaincre d’abandonner les tendances extrémistes qui les ont conduits à rejoindre les organisations terroristes ».
Il a ajouté que ces dialogues ont permis la révision de nombre de leurs concepts, à la suite de quoi ceux qui étaient en détention préventive ont été libérés et intégrés dans la vie active, ce qui a grandement contribué à tarir les sources du terrorisme.
Le ministre mauritanien a encore dit que la situation internationale « est caractérisée par des conflits géopolitiques profonds.
Ce conflit, a-t-il ajouté s’est étendu à la région sahélo-saharienne, à laquelle nous appartenons, devenue depuis des décennies l’un des foyers de crise les plus dangereux englobant la plupart des aspects des menaces mondiales, y compris la crise de la gouvernance, la fragilité, les conflits armés, l’expansion du terrorisme et du crime organisé, ainsi que les flux de migrants et de réfugiés et la destruction des structures économiques qui en résultent ».
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