La Cape est une organisation européenne investie dans la transparence des activités de pêche à travers le monde et partenaire de la Mauritanie pour la Fisheries Transparency Initiative (Fiti).
Les journalistes visés dans cette déclaration sont Moussa Samba Sy, directeur de publication du « Quotidien de Nouakchott », Ahmed Ould Cheikh, directeur de publication de l’hebdomadaire « Le Calame », Rella Bâ, administratrice du forum francophone « CRIDEM » et Jeidna Deida, directeur de publication de « Mauriweb ».
Ils ont été inculpés de corruption et placés sous contrôle judiciaire le 01 septembre dernier dans le cadre d’une information ouverte à l’encontre de 13 anciens sénateurs et le banquier Mohamed Ould Ghadda.
Des syndicalistes, également sous contrôle judiciaire, sont poursuivis dans le cadre de la même information.
« Nous avons appris avec consternation votre placement et celui d’autres collègues, sous contrôle judiciaire, depuis plus d’un mois par les autorités mauritaniennes. Nous tenons à vous exprimer notre soutien au nom de la liberté d’expression et de la liberté de la presse en Mauritanie.
" Ces libertés sont indispensables à l’exercice du contrôle démocratique des institutions dans le cadre de notre travail en matière de gestion des activités de pêche, et de promotion de la transparence en particulier. Car il est important que les acteurs et citoyens soient libres de manifester leur point de vue sans se sentir intimidés.
"C’est également important pour la démocratie, mais aussi, pour le développement durable des secteurs comme la pêche en Mauritanie », peut-on lire dans une correspondance adressée à ces hommes de médias.
La pêche un secteur essentiel de l’économie mauritanienne.
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