Les ministres des pêches, des Etats de la commission sous-régionale et des Etats de la commission de la pêche dans la zone ouest-africaine du golfe de Guinée, ont émis mercredi, à la fin des travaux de leur conférence un communiqué, dit « déclaration de Nouakchott », dans lequel, ils ont appelé à la poursuite du programme sous-régional de développement de la pêche en Afrique de l'Ouest, financé par la Banque mondiale.
Le communiqué a appelé également les Etats participants à cette conférence, à adhérer à l'Initiative de transparence dans le domaine de la pêche, lancée par le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz en Janvier 2015.
Les conférenciers ont convenu aussi, de la création d’une commission unifiée, pour négocier les accords de pêche, renforcer la coopération dans les domaines de la recherche scientifique, la surveillance maritime et la lutte contre la pêche illicite et non autorisée.
La conférence proprement dite, ouverte, avait pour objectif principal, la validation des orientations stratégiques de la 2ème phase du Programme Régional des Pêches en Afrique de l’Ouest (PRAO).
Le ministre des pêches et de l'économie maritime M. Nany Ould Chrougha, a loué dans son discours prononcé à cette occasion, la présence des représentants de tous les pays bénéficiaires du PRAO, affirmant qu’elle témoigne, « de l’intérêt que porte nos Etats respectifs à ce programme qui vise, entre autres objectifs, la gestion durable des ressources halieutiques et la préservation de nos écosystèmes marins, face à l’exploitation de plus en plus importante que subissent nos ZEE, au fléau de la pêche INN, à la dégradation des zones côtières et à l’impact du changement climatique ».
Appelant à saisir la tenue de cette conférence pour valoriser le partenariat et renforcer la coopération, l’échange et la complémentarité, afin de promouvoir les performances des secteurs de pêches dans les Etats membres du PRAO, dans le but de rationaliser le rendement de la ressource halieutique sur les économies et de garantir les droits face aux grands blocs, le ministre a invité les congressistes « à prendre une décision rapide pour la création d’une commission unifiée pour les négociations des accords de pêche dans la Zone Economique Exclusive des pays de la Commission Sous Régionale des Pêches (CSRP) et du Comité des Pêches Centre Ouest du Golfe de Guinée (CPCO).
« Le programme régional financé par la Banque Mondiale qui a été initié en 2007 et dont nous lançons aujourd’hui la deuxième phase, a eu un impact positif sur le développement du secteur des pêches dans les pays bénéficiaires et a permis de renforcer la capacité de gestion des pêcheries, de réduire significativement la pêche INN et d’améliorer la contribution des ressources halieutiques au développement des économies nationales », a-t-il ajouté.
« Les Pêches maritimes, de par leur apport dynamique aux équilibres macroéconomiques, leur contribution aux emplois, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté, constituent un secteur stratégique pour nos pays respectifs », a-t-il poursuivi.
« D’autres segments, de la pêche qui ne bénéficient pas suffisamment, pour le moment, du soutien et de l’appui nécessaires de nos Gouvernements et des Partenaires Techniques et Financiers sont souvent délaissés au profit de la pêche maritime, il s’agit de la pêche fluviale, continentale et de la pisciculture dont le rôle dans la lutte contre la précarité est primordial en milieu rural. Il est, alors, urgent d’intégrer le développement de ce segment dans nos politiques nationales et cela ne saurait se faire, efficacement tout au moins, sans la conjonction des efforts de nos Gouvernements et de ceux de nos Partenaires », a précisé le ministre.
« En Mauritanie nous avons engagé une nouvelle réforme du secteur des pêches basée sur la gestion par quota, en remplacement de la gestion par effort de pêche qui a montré ses limites en matière de maîtrise de la capacité de pêche », a-t-il dit, affirmant que l’une des mesures phares de cette réforme a consisté en l’instauration du débarquement systématique de toutes les captures réalisée dans notre ZEE, et ce afin d’assurer un meilleur contrôle des quotas.
« La Mauritanie s’est, résolument, engagée dans l’intégration du secteur des pêches dans l’Initiative de Transparence dans la Pêche (FiTI), lancée par le Président de la République, Son Excellence Monsieur MOHAMED OULD ABDEL AZIZ, en janvier 2015, ici même, à Nouakchott, et qui a, depuis, bénéficié d’un grand élan d’adhésion de la part d’un grand nombre de pays appartenant aux 5 continents », a ajouté le ministre.
« C’est le lieu, ici, de magnifier l’apport déterminant des trois pays leaders de l’Initiative, présents dans cette salle, aujourd’hui – je veux nommer la Guinée, le Sénégal et la Mauritanie - à la phase conceptuelle qui vient de s’achever avec l’adoption définitive des Standards internationaux de FiTI, intervenue le 27 Avril dernier à Bali, en Indonésie », a-t-il conclu.
Le ministre de l’élevage et de la richesse animale, de la République de Guinée, M. Mohamed Tall, qui a représenté son homologue, le ministre de la pêche, de l'aquaculture et de l'économie maritime ; le président en exercice de la conférence régionale des ministres des pêches, a exprimé ses remerciements au Président de la République, au gouvernement et au peuple mauritaniens pour leur chaleureuse hospitalité.
Il a rappelé également, les résultats encourageants de la première étape, ayant porté sur l’élaboration des plans et des politiques.
Le directeur du bureau national des pêches, en République du Libéria, M. William Bi, qui représente le ministre de la pêche de son pays, qui préside périodiquement la commission de la pêche des Etats du Centre-Ouest du Golfe de Guinée, a remercié dans son intervention, la Mauritanie pour son hospitalité généreuse, avant de louer les résultats de la première phase du PRAO.
Le représentant de la Banque mondiale, M. Mohamed Ould Ahmed Tolba, a qualifié cette réunion de fruit des travaux, réalisés au cours de la première phase du programme, en particulier, l’atelier de Saly, en février dernier au Sénégal, auquel, ont pris part dix pays du programme et sanctionné par l’identification des principaux défis du secteur de la pêche et la définition des priorités.
Il a cité parmi ces défis, l'impact du changement climatique sur les recherches, la collecte et le suivi des données environnementales, réitérant l’engagement de son organisme de soutenir ce processus, jusqu’à la réalisation des objectifs du PRAO.
Les activités de la conférence se sont déroulées en présence des ministres du commerce, de l’industrie et du tourisme et de l’environnement et du développement durable ainsi que de l’ambassadeur de Mauritanie à Dakar et de certains représentants des missions diplomatiques.
source AMI
Le communiqué a appelé également les Etats participants à cette conférence, à adhérer à l'Initiative de transparence dans le domaine de la pêche, lancée par le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz en Janvier 2015.
Les conférenciers ont convenu aussi, de la création d’une commission unifiée, pour négocier les accords de pêche, renforcer la coopération dans les domaines de la recherche scientifique, la surveillance maritime et la lutte contre la pêche illicite et non autorisée.
La conférence proprement dite, ouverte, avait pour objectif principal, la validation des orientations stratégiques de la 2ème phase du Programme Régional des Pêches en Afrique de l’Ouest (PRAO).
Le ministre des pêches et de l'économie maritime M. Nany Ould Chrougha, a loué dans son discours prononcé à cette occasion, la présence des représentants de tous les pays bénéficiaires du PRAO, affirmant qu’elle témoigne, « de l’intérêt que porte nos Etats respectifs à ce programme qui vise, entre autres objectifs, la gestion durable des ressources halieutiques et la préservation de nos écosystèmes marins, face à l’exploitation de plus en plus importante que subissent nos ZEE, au fléau de la pêche INN, à la dégradation des zones côtières et à l’impact du changement climatique ».
Appelant à saisir la tenue de cette conférence pour valoriser le partenariat et renforcer la coopération, l’échange et la complémentarité, afin de promouvoir les performances des secteurs de pêches dans les Etats membres du PRAO, dans le but de rationaliser le rendement de la ressource halieutique sur les économies et de garantir les droits face aux grands blocs, le ministre a invité les congressistes « à prendre une décision rapide pour la création d’une commission unifiée pour les négociations des accords de pêche dans la Zone Economique Exclusive des pays de la Commission Sous Régionale des Pêches (CSRP) et du Comité des Pêches Centre Ouest du Golfe de Guinée (CPCO).
« Le programme régional financé par la Banque Mondiale qui a été initié en 2007 et dont nous lançons aujourd’hui la deuxième phase, a eu un impact positif sur le développement du secteur des pêches dans les pays bénéficiaires et a permis de renforcer la capacité de gestion des pêcheries, de réduire significativement la pêche INN et d’améliorer la contribution des ressources halieutiques au développement des économies nationales », a-t-il ajouté.
« Les Pêches maritimes, de par leur apport dynamique aux équilibres macroéconomiques, leur contribution aux emplois, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté, constituent un secteur stratégique pour nos pays respectifs », a-t-il poursuivi.
« D’autres segments, de la pêche qui ne bénéficient pas suffisamment, pour le moment, du soutien et de l’appui nécessaires de nos Gouvernements et des Partenaires Techniques et Financiers sont souvent délaissés au profit de la pêche maritime, il s’agit de la pêche fluviale, continentale et de la pisciculture dont le rôle dans la lutte contre la précarité est primordial en milieu rural. Il est, alors, urgent d’intégrer le développement de ce segment dans nos politiques nationales et cela ne saurait se faire, efficacement tout au moins, sans la conjonction des efforts de nos Gouvernements et de ceux de nos Partenaires », a précisé le ministre.
« En Mauritanie nous avons engagé une nouvelle réforme du secteur des pêches basée sur la gestion par quota, en remplacement de la gestion par effort de pêche qui a montré ses limites en matière de maîtrise de la capacité de pêche », a-t-il dit, affirmant que l’une des mesures phares de cette réforme a consisté en l’instauration du débarquement systématique de toutes les captures réalisée dans notre ZEE, et ce afin d’assurer un meilleur contrôle des quotas.
« La Mauritanie s’est, résolument, engagée dans l’intégration du secteur des pêches dans l’Initiative de Transparence dans la Pêche (FiTI), lancée par le Président de la République, Son Excellence Monsieur MOHAMED OULD ABDEL AZIZ, en janvier 2015, ici même, à Nouakchott, et qui a, depuis, bénéficié d’un grand élan d’adhésion de la part d’un grand nombre de pays appartenant aux 5 continents », a ajouté le ministre.
« C’est le lieu, ici, de magnifier l’apport déterminant des trois pays leaders de l’Initiative, présents dans cette salle, aujourd’hui – je veux nommer la Guinée, le Sénégal et la Mauritanie - à la phase conceptuelle qui vient de s’achever avec l’adoption définitive des Standards internationaux de FiTI, intervenue le 27 Avril dernier à Bali, en Indonésie », a-t-il conclu.
Le ministre de l’élevage et de la richesse animale, de la République de Guinée, M. Mohamed Tall, qui a représenté son homologue, le ministre de la pêche, de l'aquaculture et de l'économie maritime ; le président en exercice de la conférence régionale des ministres des pêches, a exprimé ses remerciements au Président de la République, au gouvernement et au peuple mauritaniens pour leur chaleureuse hospitalité.
Il a rappelé également, les résultats encourageants de la première étape, ayant porté sur l’élaboration des plans et des politiques.
Le directeur du bureau national des pêches, en République du Libéria, M. William Bi, qui représente le ministre de la pêche de son pays, qui préside périodiquement la commission de la pêche des Etats du Centre-Ouest du Golfe de Guinée, a remercié dans son intervention, la Mauritanie pour son hospitalité généreuse, avant de louer les résultats de la première phase du PRAO.
Le représentant de la Banque mondiale, M. Mohamed Ould Ahmed Tolba, a qualifié cette réunion de fruit des travaux, réalisés au cours de la première phase du programme, en particulier, l’atelier de Saly, en février dernier au Sénégal, auquel, ont pris part dix pays du programme et sanctionné par l’identification des principaux défis du secteur de la pêche et la définition des priorités.
Il a cité parmi ces défis, l'impact du changement climatique sur les recherches, la collecte et le suivi des données environnementales, réitérant l’engagement de son organisme de soutenir ce processus, jusqu’à la réalisation des objectifs du PRAO.
Les activités de la conférence se sont déroulées en présence des ministres du commerce, de l’industrie et du tourisme et de l’environnement et du développement durable ainsi que de l’ambassadeur de Mauritanie à Dakar et de certains représentants des missions diplomatiques.
source AMI