Biram Dah Abeid a renouvelé ce dimanche son refus de reconnaître le président élu, Mohamed Ould Ghazouani, lors des récentes élections, déclarant qu’il tend la main au régime pour s’asseoir à la table des négociations et résoudre les problèmes.
Dans un grand meeting organisé par la coalition Biram à l’ancien aéroport, Biram a déclaré que le régime doit savoir qu’il n’a pas réussi et que rien ne l’empêchera de réaliser les droits du peuple mauritanien.
Dah Abeid a exigé la mise en œuvre des points annoncés par la coalition, notamment la demande de mettre fin à un état d’urgence non déclaré, dissoudre l’Assemblée nationale actuelle, organiser des élections législatives prématurées et organiser un dialogue national global, conduisant à la levée immédiate de l’interdiction de reconnaître les partis politiques, et à l’adoption d’une loi-déclaration concernant la législation des partis politiques.
Biram a également appelé à l’adoption d’une phase de calme immédiate, la libération de tous les détenus politiques, la lumière sur les exactions des soldats tués et disparus de 1989, et à la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour éclairer l’opinion publique sur les événements de Kaédi, et traduire les auteurs en justice afin de leur imposer les peines maximales. Biram a exigé l’autorisation des manifestations pacifiques, abolir la loi sur les symboles et garantir les libertés publiques.
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