Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique de Mauritanie, Ismail Ould Cheikh Ahmed, effectue ces 20 et 21 septembre courant, une visite au Maroc.
Au premier jour de son séjour dans le royaume, Cheikh Ahmed s’est entretenu avec son homologue marocain, Nasser Bourita.
Les deux personnalités ont échangé sur les moyens de renforcer les relations entre le Maroc et la Mauritanie et d’activer les mécanismes de coopération déjà existant entre les deux pays.
Les deux parties ont examiné les domaines commercial, économique et sécuritaire, pour doper la coopération bilatérale et promouvoir les intérêts des communautés des deux pays et améliorer les conditions de leurs résidences.
Rabat et Nouakchott sont animés par une forte volonté de hisser encore plus haut leurs relations bilatérales, a indiqué le ministre marocain, Nasser Bourita, faisant noter que ces entretiens ont été une occasion pour examiner les moyens d’activer les mécanismes bilatéraux, telle que la Haute commission mixte, qui ne s’est pas réunie depuis 2013 et qui devrait se réunir, a-t-il annoncé, au courant de l’année 2019.
Bourita et son homologue mauritanien ont en effet, mis l’accent sur l’importance de cette session de la Haute commission mixte, ainsi que sur la nécessité d’en faire une session modèle en termes de travaux et de résultats.
Les deux parties se sont mises d’accord également sur l’activation du mécanisme de coordination et de concertation politique entre Rabat et Nouakchott, ainsi que sur la coordination régulière entre les deux pays dans le but de donner une forte impulsion à leurs relations bilatérales.
Pour sa part, le ministre mauritanien des Affaires étrangères a indiqué que sa visite au Maroc vient confirmer la nouvelle dynamique que connaissent les relations entre les deux pays voisins.
Les deux parties ont examiné également la situation de l’Union du Maghreb arabe (UMA), soulignant que l’intégration maghrébine est tributaire de relations bilatérales fortes entre les cinq pays membres de l’Union.
Elles ont souligné, à cet égard, la nécessité d’approfondir la concertation et de renforcer le dialogue bilatéral constructif et sérieux entre les pays du Maghreb afin de transcender les différends et élargir les marges de consensus au service des intérêts communs.
Kayi Lawson