Les travaux d’une rencontre régionale comprenant les représentants des cours suprêmes dans les pays du Sahel sur le rôle de ces dernières dans la prévention et la lutte contre le terrorisme.
Cette rencontre de trois jours, organisée par la Cour suprême en partenariat avec l’office des nations unies de lutte contre la drogue et le crime (UNOCD) et l’association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l’usage du français (AHJUCAF), va permettre aux participants d’échanger les avis, les idées et les expériences dans les divers domaines relatifs aux traitements des dossiers relevant du terrorisme et sur le rôle de la justice dans la lutte contre ce phénomène.
Des exposés seront présentés traitant des moyens de prévention des comportements conduisant à des actes terroristes, des droits de la défense, du rôle de l’avocat au cours de la procédure en matière terroriste, du regard du juge et du parquet sur le dossier des enquêteurs, etc.
Les organisateurs de cette rencontre régionale comptent en sortir avec des propositions et recommandations susceptibles de faire jurisprudence dans le traitement des affaires de terrorisme tout en garantissant des procès équitables.
Prenant la parole à cette occasion, le président de la Cour suprême, M. El Houssein Ould Nagi a souligné l’importance de cette rencontre traitant du phénomène du terrorisme qui constitue l’un des plus grands défis actuels comme elle traduit la profondeur des liens et des passerelles fraternelles entre les Etats du sahel.
Il a ajouté que la Mauritanie, qui a souffert comme les autres pays du Sahel du terrorisme, a fait face très tôt à ce phénomène à travers une approche globale prenant en compte la nature complexe de ce dernier qui dicte le traitement de l’ensemble de ses dimensions juridiques, institutionnelles et idéologiques dans le même temps, indiquant que notre pays pour renforcer cette approche a adhéré aux efforts visant à redynamiser la coopération régionale et internationale dans ce domaine, consciente du caractère transfrontalier de la criminalité et du terrorisme.
Il a dit que cette rencontre sera l’occasion de présenter l’expérience mauritanienne qui s’est traduite notamment par le dialogue idéologique et religieux avec les suspects et les condamnés dans des affaires de terrorisme.
Il a signalé que l’expérience mauritanienne a donné de remarquables résultats qui ont constitué un apport qualitatif qui a influencé le traitement judiciaire en matière d’affaires terroristes en usant de la dualité prévention et dissuasion.
Pour sa part, la Chef de section à la direction exécutive du comité contre le terrorisme des nations unies (CTED), Mme Samia Ladgham, a souligné que cette rencontre est une opportunité d’évaluer les mesures prises par la Mauritanie dans la lutte contre le phénomène du terrorisme et de profiter de son expérience dans ce domaine.
De son côté, le secrétaire général de l’association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l’usage du français (AHJUCAF), M. Jean-Paul Jean, a salué l’organisation de cette rencontre qui constitue une occasion de discussion des différentes questions relatives au terrorisme.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des ministres de la justice, de l’intérieur et de la décentralisation, du procureur général auprès de la Cour suprême, du secrétaire général de la cour suprême, du représentant du PNUD, du bâtonnier de l’ordre national des avocats, du secrétaire permanent du G5-Sahel et de l’ambassadeur du Japon en Mauritanie.
source AMI
Cette rencontre de trois jours, organisée par la Cour suprême en partenariat avec l’office des nations unies de lutte contre la drogue et le crime (UNOCD) et l’association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l’usage du français (AHJUCAF), va permettre aux participants d’échanger les avis, les idées et les expériences dans les divers domaines relatifs aux traitements des dossiers relevant du terrorisme et sur le rôle de la justice dans la lutte contre ce phénomène.
Des exposés seront présentés traitant des moyens de prévention des comportements conduisant à des actes terroristes, des droits de la défense, du rôle de l’avocat au cours de la procédure en matière terroriste, du regard du juge et du parquet sur le dossier des enquêteurs, etc.
Les organisateurs de cette rencontre régionale comptent en sortir avec des propositions et recommandations susceptibles de faire jurisprudence dans le traitement des affaires de terrorisme tout en garantissant des procès équitables.
Prenant la parole à cette occasion, le président de la Cour suprême, M. El Houssein Ould Nagi a souligné l’importance de cette rencontre traitant du phénomène du terrorisme qui constitue l’un des plus grands défis actuels comme elle traduit la profondeur des liens et des passerelles fraternelles entre les Etats du sahel.
Il a ajouté que la Mauritanie, qui a souffert comme les autres pays du Sahel du terrorisme, a fait face très tôt à ce phénomène à travers une approche globale prenant en compte la nature complexe de ce dernier qui dicte le traitement de l’ensemble de ses dimensions juridiques, institutionnelles et idéologiques dans le même temps, indiquant que notre pays pour renforcer cette approche a adhéré aux efforts visant à redynamiser la coopération régionale et internationale dans ce domaine, consciente du caractère transfrontalier de la criminalité et du terrorisme.
Il a dit que cette rencontre sera l’occasion de présenter l’expérience mauritanienne qui s’est traduite notamment par le dialogue idéologique et religieux avec les suspects et les condamnés dans des affaires de terrorisme.
Il a signalé que l’expérience mauritanienne a donné de remarquables résultats qui ont constitué un apport qualitatif qui a influencé le traitement judiciaire en matière d’affaires terroristes en usant de la dualité prévention et dissuasion.
Pour sa part, la Chef de section à la direction exécutive du comité contre le terrorisme des nations unies (CTED), Mme Samia Ladgham, a souligné que cette rencontre est une opportunité d’évaluer les mesures prises par la Mauritanie dans la lutte contre le phénomène du terrorisme et de profiter de son expérience dans ce domaine.
De son côté, le secrétaire général de l’association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l’usage du français (AHJUCAF), M. Jean-Paul Jean, a salué l’organisation de cette rencontre qui constitue une occasion de discussion des différentes questions relatives au terrorisme.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des ministres de la justice, de l’intérieur et de la décentralisation, du procureur général auprès de la Cour suprême, du secrétaire général de la cour suprême, du représentant du PNUD, du bâtonnier de l’ordre national des avocats, du secrétaire permanent du G5-Sahel et de l’ambassadeur du Japon en Mauritanie.
source AMI