Nouakchott a abrité le mardi 25 avril dernier une rencontre de concertation entre, d’un côté, le Ministère du pétrole, des mines et de l’énergie ainsi que le Ministère de l’équipement et des transports (tutelle des ports) et de l’autre côté, les opérateurs pétroliers, les prestataires de services d’ingénierie & logistique ainsi que le secteur privé.
Cette conférence avait pour objectif de présenter aux parties prenantes le projet de création d’une zone dédiée aux activités pétrolières et gazières ainsi qu’aux projets énergétiques en perspective en Mauritanie.
Le Gouvernement Mauritanien – à travers le Ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie et avec le soutien financier de la Banque Mondiale – avait confié il y a quelques mois l’étude de faisabilité de cette zone spéciale à un Consortium de trois firmes spécialisées : EPCM Consultants (Afrique du Sud), Jade Advisory (Tunisie) et Meen&Meen (Mauritanie). La mission du Consultant est en outre d’étudier la création d’une telle zone dédiée aux activités des hydrocarbures dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé (PPP) plus adéquat à l’attraction des IDE.
En effet, les récentes découvertes de champs gaziers de classe mondiale tels que GTA et Birallah représentent pour la Mauritanie une opportunité majeure vers la voie du développement et de la croissance économiques. La crise énergétique mondiale actuelle a servi comme catalyseur pour favoriser l’exploitation judicieuse du potentiel en hydrocarbures de la Mauritanie dans une perspective d’attraction des investissements, d’industrialisation, de création d’emplois et de prospérité.
A cela est venue s’ajouter la tendance planétaire vers une transition énergétique et la décarbonisation de certains secteurs à forte émission de GES ; et la Mauritanie a adhéré aux Accords de Paris et compte poursuivre l’atteinte du Net-Zéro à l’horizon 2050.
Les engagements de la Mauritanie en matière de transition énergétique se traduisent déjà par sa détermination à développer son potentiel solaire et éolien pour la production d’énergies renouvelables pour, d’abord, l’accroissement de la part de son mix énergétique dans le bouquet national, et ensuite, la production d’hydrogène et d’acier verts.
Ainsi, la réduction de l’empreinte carbone demeure pour la Mauritanie un objectif sans compromis au bénéfice de la durabilité dans tous les secteurs d’activités.
La création de cette zone traduit sans équivoque cette vision de durabilité à travers l’exploitation des ressources naturelles au profit d’un développement durable respectueux de la nature et du bien-être social. Ceci passera d’abord par la production d’une énergie propre et abordable pouvant servir à développer un tissu économico-industriel viable s’inscrivant à terme dans une vision plus large d’inclusion économique régionale.
La Mauritanie a tous les atouts d’une telle ambition de prospérité nationale et d’intégration régionale. Néanmoins, les conditions fondamentales pour atteindre de tels objectifs résident dans l’existence d’un cadre légal et règlementaire moderne et attractif, d’un climat des affaires qui l’est tout autant ainsi que dans le développement d’infrastructures de base et de renforcement des capacités.
financialafrik
Cette conférence avait pour objectif de présenter aux parties prenantes le projet de création d’une zone dédiée aux activités pétrolières et gazières ainsi qu’aux projets énergétiques en perspective en Mauritanie.
Le Gouvernement Mauritanien – à travers le Ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie et avec le soutien financier de la Banque Mondiale – avait confié il y a quelques mois l’étude de faisabilité de cette zone spéciale à un Consortium de trois firmes spécialisées : EPCM Consultants (Afrique du Sud), Jade Advisory (Tunisie) et Meen&Meen (Mauritanie). La mission du Consultant est en outre d’étudier la création d’une telle zone dédiée aux activités des hydrocarbures dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé (PPP) plus adéquat à l’attraction des IDE.
En effet, les récentes découvertes de champs gaziers de classe mondiale tels que GTA et Birallah représentent pour la Mauritanie une opportunité majeure vers la voie du développement et de la croissance économiques. La crise énergétique mondiale actuelle a servi comme catalyseur pour favoriser l’exploitation judicieuse du potentiel en hydrocarbures de la Mauritanie dans une perspective d’attraction des investissements, d’industrialisation, de création d’emplois et de prospérité.
A cela est venue s’ajouter la tendance planétaire vers une transition énergétique et la décarbonisation de certains secteurs à forte émission de GES ; et la Mauritanie a adhéré aux Accords de Paris et compte poursuivre l’atteinte du Net-Zéro à l’horizon 2050.
Les engagements de la Mauritanie en matière de transition énergétique se traduisent déjà par sa détermination à développer son potentiel solaire et éolien pour la production d’énergies renouvelables pour, d’abord, l’accroissement de la part de son mix énergétique dans le bouquet national, et ensuite, la production d’hydrogène et d’acier verts.
Ainsi, la réduction de l’empreinte carbone demeure pour la Mauritanie un objectif sans compromis au bénéfice de la durabilité dans tous les secteurs d’activités.
La création de cette zone traduit sans équivoque cette vision de durabilité à travers l’exploitation des ressources naturelles au profit d’un développement durable respectueux de la nature et du bien-être social. Ceci passera d’abord par la production d’une énergie propre et abordable pouvant servir à développer un tissu économico-industriel viable s’inscrivant à terme dans une vision plus large d’inclusion économique régionale.
La Mauritanie a tous les atouts d’une telle ambition de prospérité nationale et d’intégration régionale. Néanmoins, les conditions fondamentales pour atteindre de tels objectifs résident dans l’existence d’un cadre légal et règlementaire moderne et attractif, d’un climat des affaires qui l’est tout autant ainsi que dans le développement d’infrastructures de base et de renforcement des capacités.
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