Des centaines de manifestants, pour la plupart des membres et militants des différents partis du Fndu, encadrés par les présidents et leaders de l’opposition démocratique mauritanienne, s’étaient rassemblés dans des places à Sebkha, Arafat et Dar-Naim dans le cadre des marches populaires pour dénoncer le référendum constitutionnel.
Ce mercredi 26 juillet, aux alentours de 16 heures, avant le déroulement des marches, de forts dispositifs de sécurité ont été constatés à quelques mètres des aires visées par les marcheurs. Selon des informations, les forces de l'ordre ont reçu ordre d'empêcher leur progression car n'étant pas autorisé à marcher.
Quelques minutes après leurs premiers pas pour battre le macadam, ils ont été stoppés par les éléments de la police anti-émeute et de la garde nationale avant d’être rapidement dispersés à l’aide de coups de matraques et de grenades lacrymogènes.
Les marches se sont soldées par des blessés dans les rangs des leaders de l’opposition dont le président du FNDU, le vice-président du Rfd, le président du parti Adil, respectivement Mohamed Jemil Mansour, Ould Ematt et Yahya Ould Waghef .
A noter le sénateur et farouche opposant au pouvoir en place, Mohamed Ould Ghadda, qui a été gravement blessé parce qu’il a reçu des coups de matraques. Et un témoin oculaire a confié à notre reporter qu’à la suite de l’explosion d’une grenade à ses cotés, le sénateur a eu un problème de respiration. Les blessés ont été évacués au centre hospitalier national pour des soins, nous renseigne des sources.
A Arafat, la voiture du président du Rfd, Ahmed Ould Daddah, transportant des leaders du FNDU, a été visée par des grenades larguées par des policiers. En plus plusieurs arrestations ont été constatées chez les jeunes de l’opposition.
En effet, nous avons appris que de nombreux partisans de l'opposition ont été également interpellés par les forces de police
source tawary.com