On trouve dans ce nouveau front, la coalition de l'opposition du Front national pour la démocratie et l'unité (FNDU), d'autres partis tels que le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) et Sawab, mais aussi plusieurs mouvements comme l'organisation de lutte contre l'esclavage IRA, ou les jeunes de Touche pas à ma Constitution.
Une alliance de circonstance motivée par un objectif commun : faire échouer le référendum constitutionnel du 5 août, jugé anticonstitutionnel. « Ce scrutin est le fruit d'une décision unilatérale, il ne mènera à rien, nous espérons toujours qu'il n'ait pas lieu », résume un leader politique.
Journée « ville morte »
Après plusieurs réunions, toutes ces structures se sont accordées sur l'importance de s'unir pour plus de visibilité. Et sur la nécessité de mener une campagne active de protestation qui reste encore à préciser.
Ce regroupement, qui ne s'est pas encore doté d'un nom, appelle à une journée « ville morte » le 5 août pour faire chuter le taux de participation et décrédibiliser le référendum déjà rejeté par les sénateurs qui estiment que les priorités du pays sont ailleurs.
D'autres partis comme l'Alliance pour la justice et la démocratie (AJD/MR) ont choisi de ne pas participer à cette nouvelle alliance de circonstance, mais affichent leur intention de boycotter le scrutin.
source RFI