Huit partis de l’opposition et d’organisations de la société civile mauritaniennes ont annoncé leur rejet des résultats du référendum constitutionnel avant leur proclamation.
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20 heures après la fin des opérations de vote qui s'est déroulés samedi, la Commission Electorale Nationale Indépendante a publié 18% des résultats. Lire: Référendum en Mauritanie : près de 1.5 Million électeurs appelés aux urnes
Les huit étaient en conférence de presse ce dimanche à Nouakchott Ils considéré que le scrutin a été « fortement entachée par la complicité de la CENI aux ordres avec les agents du régime, en l’absence totale de tout observateur indépendante ».
Selon un communiqué des huit reçu à Alakhbar, « ce référendum fut un nouveau coup d’Etat contre la légalité, car il a foulé du pied la loi fondamentale…selon laquelle aucun projet de révision constitutionnelle ne peut être soumis au référendum sans qu’il soit voté par les 2/3 de l’Assemblée nationale et par les 2/3 du Sénat »
Le texte dénonce « l’interdiction et répression sauvage des manifestations pacifiques, des rassemblements et des meetings organisés par l’opposition Démocratique. »
L’opposition et les organisations de la société civile concernées parlent de « mobilisation des ministères, des administrations, des entreprises publiques et des institutions militaires et sécuritaire, la corporation des fonctionnaires et agents de l’Etat, l’Etablissement de formulaires qu’ils sont obligés de remplir avec leurs noms, ceux de leurs familles respectives et les numéros de leurs bureaux de vote, en plus de mécanisme de contrôle de leur vote ».
« L’implication de manière ostentatoire, des walis, hakem et autres agents de l’administration, dans la campagne, dont ils sont devenus les directeurs effectifs et déclarés » et « l’instrumentalisation abusive et illégale du pouvoir, de l’argent et des moyens de l’Etat au service du projet du pouvoir »
D’après le communiqué, « des instructions données au banques et autres sociétés privées d’enrôler leurs travailleurs et de garantir leur participation aux meeting et des voter sous peine de racket et de sanction »
Les huit ont accusé le président mauritanien Mohamed oud Abdel Aziz d’avoir proféré lors de ses meetings « un langage vulgaire condamné par la loi et réprouvé par la morale, un langage axé sur la diffamation, l’invective, l’atteinte à l’honneur des gens et les mensonges. »
source alakhbar.info