Les ministres de la culture, de l’artisanat et des relations avec le parlement, porte- parole officiel du gouvernement, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh et de l’économie et des finances, M. Moctar Ould Diay ont commenté jeudi après- midi les résultats du conseil des ministres tenu quelques instants plus tôt.
Le ministre de la culture a indiqué que le conseil a examiné et approuvé un certain nombre de projets de lois, de décrets et de communications dont le projet de loi portant organisation des institutions de crédit et le projet de loi régissant le système national de paiement.
Dans sa réponse à la question de savoir si l’ancien ministre et ambassadeur M. Mohamed Vall Ould Bellal a été effectivement nommé à la tête de la commission électorale nationale indépendante (CENI), le porte- parole officiel du gouvernement a précisé qu’il ne sait comme information que ce qui a été précisément évoqué par la question.
A une interrogation sur la date de la tenue du congrès national du parti de l’Union Pour la République (UPR), il a relevé qu’aucune échéance n’a été fixée et la commission en charge de la question n’a jusqu’à présent pas encore statué sur cette question.
S’agissant d’une question sur la multitude des candidatures mais aussi l’anarchie qui les a caractérisées et sur le fait de savoir si ce n’est pas la proximité de la fin du mandat du Président de la République qui en est la cause, M. Mohamed Lemine Ould Cheikh a répondu que ce régime reste et ceux qui pensent et parlent du départ du Président de la République après 10 ou 11 mois sont en train de se faire des illusions.
Il a encore dit que « le Président de la République a trouvé la Mauritanie au bord du précipice et l’a sauvée d’une situation conduisant - comme ce qui s’est produit dans beaucoup d’autres pays - à la catastrophe. C’est une responsabilité qu’il assume et doit continuer à l’assumer surtout que les mauritaniens sont attachés à lui. Il ne va pas les décevoir.
Concernant une question sur le vote du délégué de la Mauritanie à la commission onusienne des droits de l’Homme au profit d’Israël, le ministre de la culture a indiqué que cette commission est une commission technique, ses membres sont des experts qui ne représentent pas leur pays ou la position de ces pays en matière de vote et il ne s’agit pas en l’occurrence d’une commission politique.
Il a dit qu’il n’y avait pas en l’espèce de vote pour que le délégué mauritanien puisse exprimer sa voix. Le responsable japonais, qui était vice- président de la commission a été choisi pour un autre poste et son suppléant, devant accéder après lui à la présidence de la commission doit être désigné par les européens sans vote et ceux-là ont choisi un israélien. Les mauritaniens n’ayant pas à intervenir sur la question. Et de relever que le porte- parole du mouvement Hamas a présenté ses excuses à la Mauritanie.
À son tour, le ministre de l'Économie et des finances a indiqué que les projets de loi susmentionnés complètent une série de lois récemment adoptées, visant à moderniser notre système bancaire en général.
M. Moctar Ould Diay a ajouté que le projet organisant les institutions de crédit créerait un ensemble de procédures juridiques qui répondent aux exigences de la situation actuelle de notre économie, tout comme il est conforme aux meilleures pratiques dans ce domaine actuellement en vigueur de par le monde.
Il a souligné que le projet de loi en question permettra d'examiner les conditions d'octroi de l’accréditation aux institutions bancaires et d'étendre la pratique des activités de paiement aux nouveaux acteurs en consacrant le régime juridique des institutions de paiement, en établissant un cadre légal pour la finance islamique et en augmentant la transparence des opérations bancaires à travers notamment la nomination de commissaires aux comptes.
Concernant le projet de loi intégrant le système national de paiement, le ministre de l'Economie et des Finances a souligné que notre économie utilise massivement la liquidité et n'a pas développé de paiement électronique significatif, ajoutant que la Banque Centrale de Mauritanie, le Ministère des Finances et les secteurs concernés œuvrent actuellement à compenser le retard constaté à ce niveau.
Il a ajouté que le projet permettra l'organisation des intervenants et les organismes actifs dans le domaine qui travaillent sur le transfert des fonds afin d’organiser leur action et rassurer davantage le citoyen à travers la mise en œuvre d’une base juridique qui protège les droits de toutes les parties.
source AMI
Le ministre de la culture a indiqué que le conseil a examiné et approuvé un certain nombre de projets de lois, de décrets et de communications dont le projet de loi portant organisation des institutions de crédit et le projet de loi régissant le système national de paiement.
Dans sa réponse à la question de savoir si l’ancien ministre et ambassadeur M. Mohamed Vall Ould Bellal a été effectivement nommé à la tête de la commission électorale nationale indépendante (CENI), le porte- parole officiel du gouvernement a précisé qu’il ne sait comme information que ce qui a été précisément évoqué par la question.
A une interrogation sur la date de la tenue du congrès national du parti de l’Union Pour la République (UPR), il a relevé qu’aucune échéance n’a été fixée et la commission en charge de la question n’a jusqu’à présent pas encore statué sur cette question.
S’agissant d’une question sur la multitude des candidatures mais aussi l’anarchie qui les a caractérisées et sur le fait de savoir si ce n’est pas la proximité de la fin du mandat du Président de la République qui en est la cause, M. Mohamed Lemine Ould Cheikh a répondu que ce régime reste et ceux qui pensent et parlent du départ du Président de la République après 10 ou 11 mois sont en train de se faire des illusions.
Il a encore dit que « le Président de la République a trouvé la Mauritanie au bord du précipice et l’a sauvée d’une situation conduisant - comme ce qui s’est produit dans beaucoup d’autres pays - à la catastrophe. C’est une responsabilité qu’il assume et doit continuer à l’assumer surtout que les mauritaniens sont attachés à lui. Il ne va pas les décevoir.
Concernant une question sur le vote du délégué de la Mauritanie à la commission onusienne des droits de l’Homme au profit d’Israël, le ministre de la culture a indiqué que cette commission est une commission technique, ses membres sont des experts qui ne représentent pas leur pays ou la position de ces pays en matière de vote et il ne s’agit pas en l’occurrence d’une commission politique.
Il a dit qu’il n’y avait pas en l’espèce de vote pour que le délégué mauritanien puisse exprimer sa voix. Le responsable japonais, qui était vice- président de la commission a été choisi pour un autre poste et son suppléant, devant accéder après lui à la présidence de la commission doit être désigné par les européens sans vote et ceux-là ont choisi un israélien. Les mauritaniens n’ayant pas à intervenir sur la question. Et de relever que le porte- parole du mouvement Hamas a présenté ses excuses à la Mauritanie.
À son tour, le ministre de l'Économie et des finances a indiqué que les projets de loi susmentionnés complètent une série de lois récemment adoptées, visant à moderniser notre système bancaire en général.
M. Moctar Ould Diay a ajouté que le projet organisant les institutions de crédit créerait un ensemble de procédures juridiques qui répondent aux exigences de la situation actuelle de notre économie, tout comme il est conforme aux meilleures pratiques dans ce domaine actuellement en vigueur de par le monde.
Il a souligné que le projet de loi en question permettra d'examiner les conditions d'octroi de l’accréditation aux institutions bancaires et d'étendre la pratique des activités de paiement aux nouveaux acteurs en consacrant le régime juridique des institutions de paiement, en établissant un cadre légal pour la finance islamique et en augmentant la transparence des opérations bancaires à travers notamment la nomination de commissaires aux comptes.
Concernant le projet de loi intégrant le système national de paiement, le ministre de l'Economie et des Finances a souligné que notre économie utilise massivement la liquidité et n'a pas développé de paiement électronique significatif, ajoutant que la Banque Centrale de Mauritanie, le Ministère des Finances et les secteurs concernés œuvrent actuellement à compenser le retard constaté à ce niveau.
Il a ajouté que le projet permettra l'organisation des intervenants et les organismes actifs dans le domaine qui travaillent sur le transfert des fonds afin d’organiser leur action et rassurer davantage le citoyen à travers la mise en œuvre d’une base juridique qui protège les droits de toutes les parties.
source AMI