Le Kremlin a jugé mardi "inadmissibles" les menaces de représailles lancées par la Maison blanche contre le régime syrien que Washington accuse de préparer une attaque chimique.
"Nous considérons comme inadmissibles de telles menaces contre le gouvernement syrien", a déclaré à des journalistes le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, alors que les Etats-Unis ont assuré lundi soir que si le président syrien lançait une attaque à l'arme chimique "lui et son armée paieraient le prix fort".
Dans un communiqué, la Maison blanche a affirmé avoir "identifié de potentiels préparatifs d'une autre attaque chimique par le régime syrien d'Assad qui pourrait provoquer le massacre de civils".
M. Peskov a dénoncé cette formulation, estimant que la responsabilité de l'attaque chimique du 4 avril à Khan Cheikhoun, dans la province rebelle d'Idleb (nord-ouest), qui avait fait 88 morts, dont 31 enfants, "ne peut pas être attribuée aux forces armées syriennes", faute d'"enquête impartiale."
"S'il n'y a pas d'enquête, blâmer Assad est impossible, illégitime et injuste", a-t-il répété, ajoutant ne pas connaître les "raisons" ou preuves pouvant motiver les accusations de Washington.
"Je n'ai aucune information concernant toute menace d'armes chimiques", a-t-il assuré, estimant néanmoins que le risque de "provocations" existait, attribuant au groupe Etat islamique (EI) et à des groupuscules islamiques les précédentes attaques chimiques en Syrie.
L'attaque chimique de Khan Cheikhoun avait provoqué l'indignation à travers le monde. De nombreux pays, notamment occidentaux, avaient accusé le régime syrien d'en être responsable.
Soutenu par Moscou, Bachar al-Assad avait assuré pour sa part à plusieurs reprises avoir remis tous ses stocks d'armes chimiques.
Les Etats-Unis avaient riposté aux événements de Khan Cheikhoun dans la nuit du 6 au 7 avril, en tirant 59 missiles de croisière Tomahawk depuis deux navires américains en Méditerranée vers la base aérienne des forces syriennes d'Al-Chaayrate, près de Homs (centre), ce qui avait provoqué la colère de la Russie.
(©AFP / 27 juin 2017 12h21)
"Nous considérons comme inadmissibles de telles menaces contre le gouvernement syrien", a déclaré à des journalistes le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, alors que les Etats-Unis ont assuré lundi soir que si le président syrien lançait une attaque à l'arme chimique "lui et son armée paieraient le prix fort".
Dans un communiqué, la Maison blanche a affirmé avoir "identifié de potentiels préparatifs d'une autre attaque chimique par le régime syrien d'Assad qui pourrait provoquer le massacre de civils".
M. Peskov a dénoncé cette formulation, estimant que la responsabilité de l'attaque chimique du 4 avril à Khan Cheikhoun, dans la province rebelle d'Idleb (nord-ouest), qui avait fait 88 morts, dont 31 enfants, "ne peut pas être attribuée aux forces armées syriennes", faute d'"enquête impartiale."
"S'il n'y a pas d'enquête, blâmer Assad est impossible, illégitime et injuste", a-t-il répété, ajoutant ne pas connaître les "raisons" ou preuves pouvant motiver les accusations de Washington.
"Je n'ai aucune information concernant toute menace d'armes chimiques", a-t-il assuré, estimant néanmoins que le risque de "provocations" existait, attribuant au groupe Etat islamique (EI) et à des groupuscules islamiques les précédentes attaques chimiques en Syrie.
L'attaque chimique de Khan Cheikhoun avait provoqué l'indignation à travers le monde. De nombreux pays, notamment occidentaux, avaient accusé le régime syrien d'en être responsable.
Soutenu par Moscou, Bachar al-Assad avait assuré pour sa part à plusieurs reprises avoir remis tous ses stocks d'armes chimiques.
Les Etats-Unis avaient riposté aux événements de Khan Cheikhoun dans la nuit du 6 au 7 avril, en tirant 59 missiles de croisière Tomahawk depuis deux navires américains en Méditerranée vers la base aérienne des forces syriennes d'Al-Chaayrate, près de Homs (centre), ce qui avait provoqué la colère de la Russie.
(©AFP / 27 juin 2017 12h21)