Le Palais des Congrès de Nouakchott a abrité mardi, des journées de réflexion organisées par la Cour des Comptes sur la consolidation des principes de transparence et de responsabilité dans l’administration publique.
Ces journées de réflexion de deux jours visent à clarifier le rôle de la Cour des comptes, ses pouvoirs et les types de contrôle qu’elle exerce, à souligner les principes de respect de la loi et d’exercice de la discipline financière et administrative, et à approfondir la prise de conscience de la nécessité de rationaliser la gestion des fonds publics.
Le président de la Cour des comptes, M. Ahmeda Ahmed Taleb, a déclaré dans son discours d’ouverture que l’article 68 de la Constitution stipule que la Cour des comptes est chargée du contrôle des fonds publics et qu’à ce titre, elle s’attelle à jeter les bases d’une culture de la transparence et la responsabilité, car l’amélioration de l’action administrative et financière nécessite des efforts intensifiés pour améliorer la performance de l’élément humain, en raison de son importance dans le progrès des méthodes et des mécanismes de gestion.
Il a ajouté que ce forum s’inscrit dans le cadre d’un programme ambitieux mis en œuvre par la Cour conformément aux directives de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, liées à la nécessité d’activer le travail, d’améliorer les performances et de mettre l’accent sur la nécessité de prendre des mesures appropriées pour faire face à tous les phénomènes incompatibles avec l’éthique administrative, le respect des deniers publics, l’engagement à la vigilance et au souci de la gestion des ressources humaines et financières conformément aux procédures légales et de manière à assurer la réalisation des projets dans les délais.
Il a indiqué que ces journées de réflexion, qui rassemblent les différents acteurs clés dans le domaine de la gestion et du contrôle des deniers publics, s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés pour renforcer les mécanismes de l’Etat de droit, assurer la transparence dans la gestion des deniers publics et établir les principes de respect de la loi et d’adhésion aux contrôles financiers et administratifs de manière à prévenir les abus de pouvoir et ancrer les bonnes pratiques.
Le président de la Cour des comptes a souligné l’évolution du concept de contrôle, de ses moyens et de ses objectifs, car le processus de contrôle était largement considéré dans une perspective étroite.
Il a invité les participants à émettre des recommandations pratiques qui développeraient les méthodes utilisées et établiraient des mécanismes qui aideraient à développer le travail administratif, ce qui aurait un impact positif sur la gestion des fonds publics.
L’ouverture a eu lieu en présence des ministres de la Justice, des Finances, de l’Économie et du Développement durable, du président de la Cour suprême, du président de la Commission pour la transparence de la vie publique, de l’Inspecteur général de l’État et du président du Commission des Finances du Parlement.
AMI