L'Assemblée nationale a adopté samedi, au cours d’une séance plénière, présidée par M. Mohamed Ould Boilil, son président, la loi de finances rectificative du budget de l'Etat pour l'année 2017, équilibrée en recettes et en dépenses à quatre cent quatre-vingt-sept milliards, trois cent trente-six millions, quatre cent trente-deux mille (487 336 432 000) ouguiyas.
Le budget rectifié a enregistré une augmentation de 25.897.057. 000 ouguiyas, soit 5,61%, par rapport à la loi de finances initiale. L’élaboration du projet de loi de finances rectificative pour 2017 intervient pour ajuster les estimations initiales afin de prendre en compte les nouveaux facteurs, qui ont affecté les ressources et les dépenses du budget initial.
Le ministre de l'économie et des finances, M. Moctar Ould Diay, a passé en revue, dans son allocution devant les députés, les raisons d’adoption de ce budget rectificatif, mettant en exergue, l'augmentation enregistrée par ses principales rubriques comparativement au budget initial.
Il a par la suite ajouté que cette loi de finances rectificative vise principalement à prendre en considération les coûts du budget résultant des ajustements consécutifs à la réforme de la mise en œuvre du budget des établissements publics à caractère administratif et des structures et entités similaires ainsi qu’à uniformiser le dossier de paiement des salaires et traitements des fonctionnaires de l’Etat.
Il a précisé que le budget rectificatif pour 2017 intervient également afin de programmer une partie des couts de préparation du sommet africain que notre pays devra abriter en juillet prochain, de prendre en charge du fardeau de la dette et des dépenses consécutives au lancement des travaux de la route de Tamchekett et de l'organisation des festivités commémoratives de la fête de l'indépendance nationale dans la ville de Kaédi.
Le ministre a souligné que l’actuel projet de loi de finances rectificative permettra aussi de financer le développement des mahadras pilotes dans les zones défavorisées à travers la création de 60 nouvelles écoles coraniques ; sachant qu’il introduit une réforme appréciable au climat des affaires, de sorte à hisser le rang de l'économie nationale dans le classement de Doing Business.
Il a rappelé que ce budget permettra par ailleurs de prendre en compte l'augmentation des recettes budgétaires grâce à la hausse des revenus provenant de redevances sur le chiffre d’affaires de la Société Nationale d’Industrie et des Mines (SNIM) et d’une partie des bénéficies de la Société nationale de l’Electricité (SOMELEC) ainsi que des recettes des boutiques du marché central de la capitale.
Les députés ont remercié, dans leurs interventions, le gouvernement pour le dépôt du projet de loi des finances rectificative dans les délais légaux, leur demandant de veiller à la gestion rationnelle des biens publics et de fixer les priorités lors de la programmation de la distribution des rubriques budgétaires afin de pourvoir les domaines vitaux pour les citoyens les financements nécessaires.
Ils ont enfin appelé à la mise en place d’un plan d’urgence pour contrer les effets négatifs induits par le déficit pluviométrique enregistré cette année.
source AMI
Le budget rectifié a enregistré une augmentation de 25.897.057. 000 ouguiyas, soit 5,61%, par rapport à la loi de finances initiale. L’élaboration du projet de loi de finances rectificative pour 2017 intervient pour ajuster les estimations initiales afin de prendre en compte les nouveaux facteurs, qui ont affecté les ressources et les dépenses du budget initial.
Le ministre de l'économie et des finances, M. Moctar Ould Diay, a passé en revue, dans son allocution devant les députés, les raisons d’adoption de ce budget rectificatif, mettant en exergue, l'augmentation enregistrée par ses principales rubriques comparativement au budget initial.
Il a par la suite ajouté que cette loi de finances rectificative vise principalement à prendre en considération les coûts du budget résultant des ajustements consécutifs à la réforme de la mise en œuvre du budget des établissements publics à caractère administratif et des structures et entités similaires ainsi qu’à uniformiser le dossier de paiement des salaires et traitements des fonctionnaires de l’Etat.
Il a précisé que le budget rectificatif pour 2017 intervient également afin de programmer une partie des couts de préparation du sommet africain que notre pays devra abriter en juillet prochain, de prendre en charge du fardeau de la dette et des dépenses consécutives au lancement des travaux de la route de Tamchekett et de l'organisation des festivités commémoratives de la fête de l'indépendance nationale dans la ville de Kaédi.
Le ministre a souligné que l’actuel projet de loi de finances rectificative permettra aussi de financer le développement des mahadras pilotes dans les zones défavorisées à travers la création de 60 nouvelles écoles coraniques ; sachant qu’il introduit une réforme appréciable au climat des affaires, de sorte à hisser le rang de l'économie nationale dans le classement de Doing Business.
Il a rappelé que ce budget permettra par ailleurs de prendre en compte l'augmentation des recettes budgétaires grâce à la hausse des revenus provenant de redevances sur le chiffre d’affaires de la Société Nationale d’Industrie et des Mines (SNIM) et d’une partie des bénéficies de la Société nationale de l’Electricité (SOMELEC) ainsi que des recettes des boutiques du marché central de la capitale.
Les députés ont remercié, dans leurs interventions, le gouvernement pour le dépôt du projet de loi des finances rectificative dans les délais légaux, leur demandant de veiller à la gestion rationnelle des biens publics et de fixer les priorités lors de la programmation de la distribution des rubriques budgétaires afin de pourvoir les domaines vitaux pour les citoyens les financements nécessaires.
Ils ont enfin appelé à la mise en place d’un plan d’urgence pour contrer les effets négatifs induits par le déficit pluviométrique enregistré cette année.
source AMI