L’Assemblée nationale a adopté au cours de sa plénière lundi tenue sous la présidence du député M. Mohamed Yahya Ould Kherchy, 1er vice- président de cette chambre les deux projets de loi portant ratification de deux conventions dont la première autorise la ratification de l’accord de prêt, signé le 10 juillet 2017 à Nouakchott entre la République islamique de Mauritanie et le Fonds Arabe de Développement Economique et Social (FADES), destiné à la contribution au financement de l’Interconnexion électrique entre Nouakchott et Zoueirate par une ligne Haute Tension de 225 KV.
La seconde, elle, autorise la ratification de l’accord de prêt, signé le 10 Juillet 2017, entre le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie et le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES), destiné à la participation au financement du Projet d’Approvisionnement en Eau Potable des Villes d’Aioun, de
Djiguenni et des Villages environnants.
Concernant le 1er projet de loi, vise à rendre disponible une énergie électrique sûre et à moindre frais pour la zone nord du pays et à y renforcer le réseau électrique à travers la connexion électrique d’une tension de 225 KV entre Nouakchott et Zoueirate passant par les villes d’Akjoujt et d’Atar.
Les composantes du projet sont les suivantes :
-Une ligne de transport à 225 KV : elle comprend la mise en place d’une ligne aérienne de transport double circuit sur une longueur de 670 kilomètres.
-Une ligne de transport de 33 KV : elle comprend la mise en place d’une ligne aérienne de transport double circuit sur une longueur de 33 km.
-L’extension du poste de transformation dépendant de la zone Nord :.
-La création de nouveaux postes de transformation :
-Les services de consultation nécessaires à l’achèvement des conceptions détaillées et la supervision de l’exécution des travaux du projet.
Les députés ont apprécié l’importance du projet de loi qui vient répondre aux attentes des populations des zones ciblées et prend en compte l’intérêt que représente l’offre d’infrastructures de base nécessaire pour le développement des économies locales des villes de l’intérieur.
Ils ont attiré l’attention sur l’importance que revêt l’accompagnement de ce projet vital pour une zone vaste du pays par des mesures qui permettent aux habitants de ces zones de tirer le maximum de profit de ce projet, soulignant en outre, qu’il convient de prendre toutes les mesures pour que le projet soit achevé dans les délais et conformément aux critères en vigueur dans le domaine.
Certains députés ont soulevé la question des pertes auxquelles le secteur agricole fait face parfois suite au retard de l’électrification des zones agricoles englobant des terres cultivables tout comme ils ont relevé que les tarifs de l’électricité doivent être à la portée des usagers notamment ceux qui utilisent l’énergie exclusivement domestique.
Le ministre a indiqué que la contribution du FADES au financement du présent projet consiste en un prêt d’un montant de quarante- deux millions de dinars koweitiens soit l’équivalent d’environ quarante- neuf milliards cinq cent millions d’ouguiya remboursables en trente ans avec une période de différé de 7 ans et un taux d’intérêt de 2% l’an sur les montants du prêt décaissés et non remboursés.
Il a noté par ailleurs que le Fonds arabe a accordé une assistance technique sous forme de don d’un montant de 175 millions de dinars koweitiens soit l’équivalent de 200 000 000 d’ouguiya pour ledit projet afin de se conformer aux engagements vis-à-vis du Fonds Monétaire International.
S’agissant du second projet de loi, il porte sur à la participation au financement du Projet d’Approvisionnement en Eau Potable des Villes d’Aioun, de Djiguenni et des Villages environnants.
Les députés ont apprécié l’importance du projet de loi qui répond non seulement à la demande en eau potable des populations des villes, villages et collectivités ciblés, mais participe également à relancer les activités agro-pastorales. Ils ont demandé, par la même occasion, de prendre en considération les spécificités de la zone ainsi que les besoins exprimés par les populations de ces zones traversées par les réseaux de distribution d’eau.
Ils se sont interrogés quant aux délais du démarrage du projet de Dhar dans les villes du Hodh Charghi, en se demandant s’il était possible d’accélérer les travaux tout en veillant à une meilleure exploitation des eaux pluviales et orientation saine des financements lors l’élaboration des études.
Le ministre a remercié les députés pour l’importance de leurs remarques et recommandations tout en rappelant que le schéma directeur de certaines villes n’a pas pris en considération la mise en place des réseaux de distribution d’eau potable à l’intérieur du pays ; ce qui a amené le Gouvernement à chercher des solutions alternatives au profit des villes menacées par la soif, en particulier dans le cadre du projet Dhar dont la première phase vient de s’achever.
Il a indiqué que l’actuel projet sera exécuté conformément au processus prévu qui répond en même temps aux doléances des habitants des villages et agglomérations avoisinants le traces du projet conformément aux normes techniques, sans pour autant encourager la sédentarisation anarchique.
Le ministre a indiqué dans son exposé que le présent projet loi vise à résorber le déficit accru en eau
potable dans les deux villes d’Aioun et Djiguenni et se propose de satisfaire la demande en eau potable des villages et localités environnants, à travers le transport et la distribution fournis dans le cadre du « projet d’approvisionnement des villes et villages de l’Est mauritanien en eau potable à partir de Dhar » de la ville de Timbedra.
Il a ajouté que le projet comprend la mise en place de plusieurs stations de pompage, des réserves ainsi que les conduites de distribution de l’eau, la réhabilitation et l’extension du réseau actuel de distribution de l’eau potable à Aioun et Djiguenni, la création de nouveaux réseaux de distribution dans les villages et localités se trouvant à proximité des conduites principales, en plus de la mise en place des bornes fontaines et la desserte des foyers en eau potable.
Le projet comprend aussi la mise à disposition des services techniques nécessaires à la révision des études, la préparation des dossiers d’appel d’offres, la supervision des travaux et l’appui institutionnel au bénéficiaire du projet.
Le ministre a indiqué que le présent financement porte sur un prêt octroyé par le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social, sous forme de sa contribution au financement du projet dont le montant s’élève à quinze millions (15.000.000) de Dinars koweitiens, soit l’équivalent de dix-sept milliards sept cent millions (17.700.000.000) ouguiyas, remboursables sur une période de 30 ans dont un différé de 7 ans, avec un taux de d’intérêt de 2% par an sur les montants retirés du prêt et non remboursés.
Il a souligné que le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social a accordé une assistance technique sous forme de don d’un montant de 65.000 Dinars koweitiens, soit l’Equivalent de 76.000.000 Ouguiyas, pour le projet en objet afin de se conformer aux engagements vis-à- vis du Fonds Monétaire International.
Le ministre a ajouté que les études de faisabilité sont nécessaires pour la réussite des projets, même si par le passé, ils étaient liés à un contexte marqué par la gabegie et qu’à présent, avec le contrôle rigoureux en vigueur, les possibilités de détournement des deniers publics se sont considérablement limitées.
Concernant la gestion des eaux de pluies, il a indiqué que le Gouvernement a opté pour une stratégie spéciale qui vise notamment la construction des barrages afin de tirer profit de ces eaux pluviales.
Pour ce qui est de l’exploitation de la nappe de Dhar, dont vont profiter certaines villes du Hodh Charghi, le ministre a précisé que les autorités compétentes ont prévu le démarrage des travaux vers la fin du mois de Décembre prochain pour la ville de Néma et au environ de Février 2018 pour Amourj et fin Mars pour Timbedra.
source AMI
La seconde, elle, autorise la ratification de l’accord de prêt, signé le 10 Juillet 2017, entre le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie et le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES), destiné à la participation au financement du Projet d’Approvisionnement en Eau Potable des Villes d’Aioun, de
Djiguenni et des Villages environnants.
Concernant le 1er projet de loi, vise à rendre disponible une énergie électrique sûre et à moindre frais pour la zone nord du pays et à y renforcer le réseau électrique à travers la connexion électrique d’une tension de 225 KV entre Nouakchott et Zoueirate passant par les villes d’Akjoujt et d’Atar.
Les composantes du projet sont les suivantes :
-Une ligne de transport à 225 KV : elle comprend la mise en place d’une ligne aérienne de transport double circuit sur une longueur de 670 kilomètres.
-Une ligne de transport de 33 KV : elle comprend la mise en place d’une ligne aérienne de transport double circuit sur une longueur de 33 km.
-L’extension du poste de transformation dépendant de la zone Nord :.
-La création de nouveaux postes de transformation :
-Les services de consultation nécessaires à l’achèvement des conceptions détaillées et la supervision de l’exécution des travaux du projet.
Les députés ont apprécié l’importance du projet de loi qui vient répondre aux attentes des populations des zones ciblées et prend en compte l’intérêt que représente l’offre d’infrastructures de base nécessaire pour le développement des économies locales des villes de l’intérieur.
Ils ont attiré l’attention sur l’importance que revêt l’accompagnement de ce projet vital pour une zone vaste du pays par des mesures qui permettent aux habitants de ces zones de tirer le maximum de profit de ce projet, soulignant en outre, qu’il convient de prendre toutes les mesures pour que le projet soit achevé dans les délais et conformément aux critères en vigueur dans le domaine.
Certains députés ont soulevé la question des pertes auxquelles le secteur agricole fait face parfois suite au retard de l’électrification des zones agricoles englobant des terres cultivables tout comme ils ont relevé que les tarifs de l’électricité doivent être à la portée des usagers notamment ceux qui utilisent l’énergie exclusivement domestique.
Le ministre a indiqué que la contribution du FADES au financement du présent projet consiste en un prêt d’un montant de quarante- deux millions de dinars koweitiens soit l’équivalent d’environ quarante- neuf milliards cinq cent millions d’ouguiya remboursables en trente ans avec une période de différé de 7 ans et un taux d’intérêt de 2% l’an sur les montants du prêt décaissés et non remboursés.
Il a noté par ailleurs que le Fonds arabe a accordé une assistance technique sous forme de don d’un montant de 175 millions de dinars koweitiens soit l’équivalent de 200 000 000 d’ouguiya pour ledit projet afin de se conformer aux engagements vis-à-vis du Fonds Monétaire International.
S’agissant du second projet de loi, il porte sur à la participation au financement du Projet d’Approvisionnement en Eau Potable des Villes d’Aioun, de Djiguenni et des Villages environnants.
Les députés ont apprécié l’importance du projet de loi qui répond non seulement à la demande en eau potable des populations des villes, villages et collectivités ciblés, mais participe également à relancer les activités agro-pastorales. Ils ont demandé, par la même occasion, de prendre en considération les spécificités de la zone ainsi que les besoins exprimés par les populations de ces zones traversées par les réseaux de distribution d’eau.
Ils se sont interrogés quant aux délais du démarrage du projet de Dhar dans les villes du Hodh Charghi, en se demandant s’il était possible d’accélérer les travaux tout en veillant à une meilleure exploitation des eaux pluviales et orientation saine des financements lors l’élaboration des études.
Le ministre a remercié les députés pour l’importance de leurs remarques et recommandations tout en rappelant que le schéma directeur de certaines villes n’a pas pris en considération la mise en place des réseaux de distribution d’eau potable à l’intérieur du pays ; ce qui a amené le Gouvernement à chercher des solutions alternatives au profit des villes menacées par la soif, en particulier dans le cadre du projet Dhar dont la première phase vient de s’achever.
Il a indiqué que l’actuel projet sera exécuté conformément au processus prévu qui répond en même temps aux doléances des habitants des villages et agglomérations avoisinants le traces du projet conformément aux normes techniques, sans pour autant encourager la sédentarisation anarchique.
Le ministre a indiqué dans son exposé que le présent projet loi vise à résorber le déficit accru en eau
potable dans les deux villes d’Aioun et Djiguenni et se propose de satisfaire la demande en eau potable des villages et localités environnants, à travers le transport et la distribution fournis dans le cadre du « projet d’approvisionnement des villes et villages de l’Est mauritanien en eau potable à partir de Dhar » de la ville de Timbedra.
Il a ajouté que le projet comprend la mise en place de plusieurs stations de pompage, des réserves ainsi que les conduites de distribution de l’eau, la réhabilitation et l’extension du réseau actuel de distribution de l’eau potable à Aioun et Djiguenni, la création de nouveaux réseaux de distribution dans les villages et localités se trouvant à proximité des conduites principales, en plus de la mise en place des bornes fontaines et la desserte des foyers en eau potable.
Le projet comprend aussi la mise à disposition des services techniques nécessaires à la révision des études, la préparation des dossiers d’appel d’offres, la supervision des travaux et l’appui institutionnel au bénéficiaire du projet.
Le ministre a indiqué que le présent financement porte sur un prêt octroyé par le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social, sous forme de sa contribution au financement du projet dont le montant s’élève à quinze millions (15.000.000) de Dinars koweitiens, soit l’équivalent de dix-sept milliards sept cent millions (17.700.000.000) ouguiyas, remboursables sur une période de 30 ans dont un différé de 7 ans, avec un taux de d’intérêt de 2% par an sur les montants retirés du prêt et non remboursés.
Il a souligné que le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social a accordé une assistance technique sous forme de don d’un montant de 65.000 Dinars koweitiens, soit l’Equivalent de 76.000.000 Ouguiyas, pour le projet en objet afin de se conformer aux engagements vis-à- vis du Fonds Monétaire International.
Le ministre a ajouté que les études de faisabilité sont nécessaires pour la réussite des projets, même si par le passé, ils étaient liés à un contexte marqué par la gabegie et qu’à présent, avec le contrôle rigoureux en vigueur, les possibilités de détournement des deniers publics se sont considérablement limitées.
Concernant la gestion des eaux de pluies, il a indiqué que le Gouvernement a opté pour une stratégie spéciale qui vise notamment la construction des barrages afin de tirer profit de ces eaux pluviales.
Pour ce qui est de l’exploitation de la nappe de Dhar, dont vont profiter certaines villes du Hodh Charghi, le ministre a précisé que les autorités compétentes ont prévu le démarrage des travaux vers la fin du mois de Décembre prochain pour la ville de Néma et au environ de Février 2018 pour Amourj et fin Mars pour Timbedra.
source AMI