La capitale, Nouakchott, a abrité mercredi un atelier de formation organisé au profit des policiers des wilayas de Nouakchott, Dakhlet Nouadhibou, Trarza et Guidimagha pour la prise en charge des mineurs en conflit avec la loi.
Cet atelier, financé par le projet d’appui à la réforme secteur de la justice (PARJ), a pour objectif de renforcer l’expertise de la police nationale dans le traitement et le suivi des affaires des mineurs en conflit avec la loi.
Dans son discours le secrétaire général du ministère de la justice, M. Amar Ould El Ghassem a déclaré qu’il est conscient du rôle important que joue la justice dans le renforcement de l’état de droit et dans l’ancrage des pratiques démocratiques que son excellence le Président de la République s’est engagé à assurer mais aussi à garantir l’indépendance de la justice en renforçant les compétences des magistrats et celles des auxiliaires de la justice et à en améliorer les conditions matérielles. En effet, seules des ressources humaines suffisantes et bien formées et préparées contribuent à assurer cette indépendance indispensable pour la protection des droits et libertés.
Il a ajouté que dans le cadre du projet d’appui à la réforme de la justice financé par l’Union Européenne, l’Unicef exécute la composante ‘’Justice des mineurs’’ qui vise à réaliser une meilleure protection des enfants qu’ils soient auteurs ou victimes d’infractions, ce qui va dans le sens de la politique générale du gouvernement.
Partant de ce que le niveau des performances de tout département est intimement lié au niveau de compétence et de formation des ressources humaines qui en ont la charge, le ministère de la Justice a décidé de mettre en œuvre une stratégie qui repose sur la formation de tous les acteurs du champ judiciaire.
À son tour, le directeur de la Direction de la protection judiciaire des enfants, M. Mohamed Sid Ahmed, a indiqué que la Direction a fait un saut qualitatif dans l’accomplissement de son travail en obtenant la capacité requise pour assurer la protection judiciaire de tous les enfants en conflit avec la loi et des victimes, faisant ainsi de l’expérience de la Mauritanie en matière de justice juvénile un modèle dans la sous- région.
Pour sa part, la cheffe de section de la protection de l’enfance à l’Unicef, Mme Halimata Dem a déclaré que son organisme met en œuvre depuis plus de trois années avec le ministère de la justice et plus particulièrement avec la direction de la protection judiciaire de l’enfant, un projet financé par l’Union Européenne dans le cadre du projet PARJ, projet qui a pour objectif d’améliorer la justice pour mineurs et l’accès à la justice pour les enfants.
AMI