Le ministre de la Justice, M. Mohamed Mahmoud Ould Cheikh Abdallahi Ould Bey, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l'Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Sidi Ould Salem, et le ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, M. Camara Saloum Mohamed ont commenté mercredi, les résultats du Conseil des ministres qui s’était tenue dans la journée.
Le ministre de l'Enseignement supérieur a déclaré que la Mauritanie condamne fermement les attaques contre les frères palestiniens par Israël ; la condamnation qui a été exprimée par le ministère des Affaires étrangères il y a quelques jours ; il a souligné que la question palestinienne est cruciale pour la Mauritanie dont la position demeure constante en faveur de la cause juste du peuple palestinien.
Le porte-parole du gouvernement a informé que le Conseil a étudié et approuvé plusieurs projets de lois, de décrets et suivi des communications présentées par des membres du gouvernement.
Parmi les textes approuvés figurent ceux relatifs à la ratification de la Charte africaine des valeurs et principes de la fonction publique et de l'administration et à une communication sur la protection de la propriété et les échanges dans tous les aspects de la vie.
Concernant l'approche sécuritaire récemment adoptée par le ministère de l'Intérieur à Nouakchott, le porte-parole du gouvernement a souligné que la question de la sécurité est de la responsabilité patriotique et civique de chaque citoyen qui doit y contribuer de façon responsable et informer les services concernés sur tout ce qui est de nature à affecter la sécurité, expliquant que le département de la sécurité met à la disposition de tous, des numéros verts pour signaler de tels cas.
De son côté, le ministre de la Justice a épliqué la déclaration sur la protection de la propriété privée et des échanges dans tous les domaines de la vie, en soulignant que ce sujet revêt aujourd'hui une grande importance, en raison de son lien avec l'état de droit. Il constitue une préoccupation majeure aussi bien pour les citoyens que pour le gouvernement en raison de la propagation de certains phénomènes criminels émergents, qui se dissimulent sous de prétendues activités commerciales et économiques.
Il a ajouté que ces pratiques ont conduit à l'effondrement d’institutions financières et au déplacement et à l'appauvrissement de milliers de citoyens et que les pertes déclarées par les services judiciaires, dans seulement trois cas de ce type, s'élèvent à plus de 87 milliards d'ouguiyas et environ 3 mille victimes.
Il a souligné que le gouvernement a pris la mesure de ce phénomène et pris les dispositions nécessaires pour en identifier les origines et les manifestations. Un comité ministériel a été créé pour faire, avec l’appui d’un groupe d’experts multidisciplinaires, un diagnostic précis du problème et une identification détaillée des facteurs qui en sont la cause.
Le ministre a fait observer que les facteurs les plus importants qui ont favorisé ce phénomène sont la faiblesse des systèmes de contrôle, l'absence de mesures de réduction des risques, le chevauchement des pouvoirs, la propagation des emprunts usuriers excessifs sans garanties réelles « Chipeco , en plus de l'expansion dans le domaine de l'immobilier et les problèmes complexes qui en résultent, notamment l’augmentation du nombre des transactions immobilières et du volume des échanges dans ce secteur.
Pour mettre un terme à ces pratiques dangereuses, le ministre a révélé qu’un plan d'action global a été élaboré. Au titre de ce plan, a-t-il précisé, il sera procédé à la révision du système juridique régissant les transactions immobilières, civiles et commerciales et les échanges. Cette approche, a-t-il indiqué, permettra de combler les lacunes juridiques et de faciliter l'accès à la justice, et de sensibiliser le public aux risques liés aux pratiques économiques informelles nuisibles.
Pour sa part, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration, M. Camara Saloum Mohamed, a expliqué qu’un projet de loi relatif à la ratification de la charte africaine sur les principes de l’administration a été examiné par le Conseil des ministres. Cette charte est une consolidation des engagements des Chefs d’État africains de l’amélioration des relations des usagers avec l’administration, avec la fonction publique pour protéger les usagers face à une administration qui devrait être, désormais, plus performante, plus transparente. M. Camara a ajouté que cette charte est une directive pour toutes les fonctions publiques pour veiller désormais, à travailler dans la transparence, dans le professionnalisme et surtout, dans le cadre de l’accès égal des citoyens à la fonction publique. Il a précisé que, conformément aux engagements du Président de la République et à la lettre de mission du ministère de la Fonction Publique, par rapport à l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires et surtout à l’amélioration des prestations de services des usagers, il y a de nouveaux textes à adopter pour harmoniser avec les conventions internationales que la Mauritanie a ratifiées.
Le ministre a précisé que la Mauritanie est le 20 ème État à adhérer à cette charte.
AMI
Le ministre de l'Enseignement supérieur a déclaré que la Mauritanie condamne fermement les attaques contre les frères palestiniens par Israël ; la condamnation qui a été exprimée par le ministère des Affaires étrangères il y a quelques jours ; il a souligné que la question palestinienne est cruciale pour la Mauritanie dont la position demeure constante en faveur de la cause juste du peuple palestinien.
Le porte-parole du gouvernement a informé que le Conseil a étudié et approuvé plusieurs projets de lois, de décrets et suivi des communications présentées par des membres du gouvernement.
Parmi les textes approuvés figurent ceux relatifs à la ratification de la Charte africaine des valeurs et principes de la fonction publique et de l'administration et à une communication sur la protection de la propriété et les échanges dans tous les aspects de la vie.
Concernant l'approche sécuritaire récemment adoptée par le ministère de l'Intérieur à Nouakchott, le porte-parole du gouvernement a souligné que la question de la sécurité est de la responsabilité patriotique et civique de chaque citoyen qui doit y contribuer de façon responsable et informer les services concernés sur tout ce qui est de nature à affecter la sécurité, expliquant que le département de la sécurité met à la disposition de tous, des numéros verts pour signaler de tels cas.
De son côté, le ministre de la Justice a épliqué la déclaration sur la protection de la propriété privée et des échanges dans tous les domaines de la vie, en soulignant que ce sujet revêt aujourd'hui une grande importance, en raison de son lien avec l'état de droit. Il constitue une préoccupation majeure aussi bien pour les citoyens que pour le gouvernement en raison de la propagation de certains phénomènes criminels émergents, qui se dissimulent sous de prétendues activités commerciales et économiques.
Il a ajouté que ces pratiques ont conduit à l'effondrement d’institutions financières et au déplacement et à l'appauvrissement de milliers de citoyens et que les pertes déclarées par les services judiciaires, dans seulement trois cas de ce type, s'élèvent à plus de 87 milliards d'ouguiyas et environ 3 mille victimes.
Il a souligné que le gouvernement a pris la mesure de ce phénomène et pris les dispositions nécessaires pour en identifier les origines et les manifestations. Un comité ministériel a été créé pour faire, avec l’appui d’un groupe d’experts multidisciplinaires, un diagnostic précis du problème et une identification détaillée des facteurs qui en sont la cause.
Le ministre a fait observer que les facteurs les plus importants qui ont favorisé ce phénomène sont la faiblesse des systèmes de contrôle, l'absence de mesures de réduction des risques, le chevauchement des pouvoirs, la propagation des emprunts usuriers excessifs sans garanties réelles « Chipeco , en plus de l'expansion dans le domaine de l'immobilier et les problèmes complexes qui en résultent, notamment l’augmentation du nombre des transactions immobilières et du volume des échanges dans ce secteur.
Pour mettre un terme à ces pratiques dangereuses, le ministre a révélé qu’un plan d'action global a été élaboré. Au titre de ce plan, a-t-il précisé, il sera procédé à la révision du système juridique régissant les transactions immobilières, civiles et commerciales et les échanges. Cette approche, a-t-il indiqué, permettra de combler les lacunes juridiques et de faciliter l'accès à la justice, et de sensibiliser le public aux risques liés aux pratiques économiques informelles nuisibles.
Pour sa part, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration, M. Camara Saloum Mohamed, a expliqué qu’un projet de loi relatif à la ratification de la charte africaine sur les principes de l’administration a été examiné par le Conseil des ministres. Cette charte est une consolidation des engagements des Chefs d’État africains de l’amélioration des relations des usagers avec l’administration, avec la fonction publique pour protéger les usagers face à une administration qui devrait être, désormais, plus performante, plus transparente. M. Camara a ajouté que cette charte est une directive pour toutes les fonctions publiques pour veiller désormais, à travailler dans la transparence, dans le professionnalisme et surtout, dans le cadre de l’accès égal des citoyens à la fonction publique. Il a précisé que, conformément aux engagements du Président de la République et à la lettre de mission du ministère de la Fonction Publique, par rapport à l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires et surtout à l’amélioration des prestations de services des usagers, il y a de nouveaux textes à adopter pour harmoniser avec les conventions internationales que la Mauritanie a ratifiées.
Le ministre a précisé que la Mauritanie est le 20 ème État à adhérer à cette charte.
AMI