Une trentaine de professeurs et de formateurs de diverses institutions de formation et de centres de recherche se sont réunis à Nouakchott et collaborent pour la préparation de cours pratiques dans les domaines de l’agriculture pluviale et de l’élevage extensif destinés in fine à des hommes et des femmes agro-pasteurs à l’intérieur du pays.
Des modules de cours dont le but final est de réduire leur vulnérabilité, et de renforcer leur résilience, face aux facteurs de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, dont les effets du changement climatique. Dans le cadre de cet atelier, sept thématiques clés ont été retenues : les techniques de sélection des semences vivrières, le stockage et la gestion des semences, la lutte contre les feux de forêts, la gestion des structures locales, la gestion raisonnée des troupeaux et la protection des cultures vivrières. Quant au module sur la protection des cultures vivrières, cinq professeurs et formateurs du Lycée LFTP de Boghé, de l’ENFVA de Kaédi, de l’ISET de Boghé, et de l’ONG GRET ont associés leurs expertises pour concevoir des cours portant sur les méthodes de protection des cultures vivrières, dont le niébé et le sorgho.
Puis, cinq experts se sont réunis pour élaborer des modules de cours qui permettent aux bénéficiaires de gérer les feux de forêts, notamment mettre en place des aménagements de pare-feu. En parallèle, une dizaine d’experts de diverses structures se réunissent dans les locaux de l’institut de recherche ONARDEL, pour élaborer des modules et travailler sur des projets de recherche destinés à accompagner les acteurs clés du développement rural à établir des solutions efficaces, pour la production des aliments pour le bétail et la sélection des semences adaptées au changement climatique. Cet atelier s’inscrit dans le cadre du RIMRAP qui accorde une importance primordiale à la recherche appliquée et aux renforcements des capacités des acteurs et des bénéficiaires du développement rural.
source essahraa.net