C'est donc un geste politique de rapprochement et de soutien que la France a voulu adresser à la Mauritanie en recevant son président moins d'une semaine après l'avoir invité.
La Mauritanie, dont le président s'est engagé à ne pas briguer un troisième mandat, fait aussi bonne figure au niveau de la lutte antijihadiste au Sahel, et sa politique de prévention contre le terrorisme lui a valu les félicitations de l'Elysée. Le talent de persuasion du président mauritanien, qui a permis le départ de Yahya Jammeh et une solution politique en Gambie, a également été salué.
Après une série de rendez-vous manqués avec la France pendant trois ans, cette visite participe au réchauffement des relations initié par la visite le 6 avril dernier de Jean-Marc Ayrault en Mauritanie.
Selon un communiqué de l'Elysée à l'issu de l'entretien de mercredi, la France confirme « la volonté de soutenir les projets régionaux portés par les pays du G5 Sahel en matière de développement comme de sécurité ».
François Hollande, à quelques semaines de la fin de son mandat, espère laisser derrière lui une politique sécuritaire en marche qui sera conduite par les pays du Sahel eux-mêmes à l'avenir.
source RFI